Taking lives est un film qui porte très bien son nom. Tout d’abord parce que le personnage du tueur en série accumule les meurtres, mais aussi parce qu’au simple plaisir de tuer s’ajoute un plan machiavélique consistant à usurper l’identité de ses victimes, brouillant ainsi toutes les pistes. Est bien analysée également l’antagonisme entre la police de Montréal et la jeune agent du FBI,
que l’on retrouve tout au long du film. Le spectateur en quête de sensations fortes, de suspense à la Hitchcock ou tout simplement d’atmosphère propre aux enquêtes policières sera satisfait : courses-poursuites en voiture ou autres, suspense et rebondissements inattendus ne manquent pas. Préparez-vous à sursauter, grâce notamment à une musique très appropriée et à des cadrages particulièrement saisissants.
Même si certains détails paraîtront parfois « gros » aux plus perfectionnistes, l’ensemble de l’action s’enchaîne agréablement et tient le spectateur en haleine, du début jusqu’à une fin somme toute plausible. A noter enfin un casting talentueux qui garantit un jeu d’ acteurs de qualité.
Si le film abonde en situations morbides, en scènes parfois très dures, elles sont parfaitement appropriées au sujet de l’intrigue et au milieu où l’action se déroule. Il n’y a rien non plus d’insoutenable ni de gratuit. Le morbide de certaines scènes
apporte même un certain côté burlesque qui fait sourire par son incongruité (par exemple lorsque Illeana Scott s’allonge dans un trou où l’on a retrouvé un cadavre en état de décomposition, ou quand elle prend son dîner tout en contemplant des photos de victimes peu ragoûtantes, afin de mieux s’en imprégner).
Les scènes de meurtre sont soit suggérées (surtout pour la première) soit témoignées par les photos destinées à l’enquête.
À noter cependant une scène érotique assez poussée (d’autant plus que le couple n’est pas marié), que DJ Caruso aurait peut-être pu éviter. Hormis cette scène qui fait tâche, la liaison qui lie Illeana Scott et Ethan Hawke reste sobre et amène la jeune agent du FBI à se remettre en question, ce qui n’est pas sans intérêt.
Jérémy LE GAL
que l’on retrouve tout au long du film. Le spectateur en quête de sensations fortes, de suspense à la Hitchcock ou tout simplement d’atmosphère propre aux enquêtes policières sera satisfait : courses-poursuites en voiture ou autres, suspense et rebondissements inattendus ne manquent pas. Préparez-vous à sursauter, grâce notamment à une musique très appropriée et à des cadrages particulièrement saisissants.
Même si certains détails paraîtront parfois « gros » aux plus perfectionnistes, l’ensemble de l’action s’enchaîne agréablement et tient le spectateur en haleine, du début jusqu’à une fin somme toute plausible. A noter enfin un casting talentueux qui garantit un jeu d’ acteurs de qualité.
Si le film abonde en situations morbides, en scènes parfois très dures, elles sont parfaitement appropriées au sujet de l’intrigue et au milieu où l’action se déroule. Il n’y a rien non plus d’insoutenable ni de gratuit. Le morbide de certaines scènes
apporte même un certain côté burlesque qui fait sourire par son incongruité (par exemple lorsque Illeana Scott s’allonge dans un trou où l’on a retrouvé un cadavre en état de décomposition, ou quand elle prend son dîner tout en contemplant des photos de victimes peu ragoûtantes, afin de mieux s’en imprégner).
Les scènes de meurtre sont soit suggérées (surtout pour la première) soit témoignées par les photos destinées à l’enquête.
À noter cependant une scène érotique assez poussée (d’autant plus que le couple n’est pas marié), que DJ Caruso aurait peut-être pu éviter. Hormis cette scène qui fait tâche, la liaison qui lie Illeana Scott et Ethan Hawke reste sobre et amène la jeune agent du FBI à se remettre en question, ce qui n’est pas sans intérêt.