Ne vous méprenez pas : ce film n'est pas du tout une œuvre de propagande pour le mariage homosexuel. Une preuve très simple : Jérémie quitte son compagnon car il se trouve soudainement irrésistiblement attiré par une femme la veille de son mariage « gay ».
Ce film est donc simplement l'histoire d'un homosexuel, engagé dans une vie de couple aussi idéale que leur appartement est raffiné (logique, puisque les couples homosexuels sont des gens remarquables). Lui est dirigeant d'une entreprise florissante, et lui médecin, ce qui montre bien que les homosexuels sont, en outre, des personnes brillantes.
Tout se passe bien dans le meilleur des mondes, et même ses parents ont totalement accepté son « orientation sexuelle » (ce qui est évident, puisque les relations homosexuelles sont normales). En fait, ses parents ont tellement accepté son état qu'ils méprisent ouvertement leur fille et son mari, un abruti habillé comme un catholique et sans aucune personnalité. Écœurés par l'idée même de maternité, ces parents tolérants feront donc bien sentir leur dégoût à leur fille enceinte, même si celle-ci est passée par la fécondation in vitro (ce qui montre bien que le fait que les couples homosexuels ne puissent pas avoir d'enfant par les voies naturelles n'empêche pas d'avoir un enfant autrement, comme certains couples hétérosexuels pour lesquels ça ne « fonctionne » pas).
Jérémie, lui, est vraiment gentil avec sa sœur (normal : les homosexuels sont des gens très bons, qui ont donc le droit de s'aimer, d'aimer et, donc, d'adopter des enfants, ne l'oubliez jamais !). Non seulement il prend sa défense face à ses parents, mais lui et son compagnon vont même remettre son mari en selle, lui qui fait une telle crise d'angoisse à l'idée de la paternité qu'il va jusqu'à embrasser ledit compagnon (qu'ils sont bêtes ces hétéros !).
De fait, on dit souvent que les homosexuels ont des relations sentimentales très compliquées. Mais le film, qui n'est pas du tout une œuvre de propagande pour les couples « gay », nous montre bien à quel point les relations hétérosexuelles le sont tout autant ! Le meilleur ami de Jérémie, son associé en affaires, est un garçon qui collectionne les filles à tour de bras.
Jérémie, lui, jusque là, avait été fidèle (alors arrêtez de dire du mal des gens de la jaquette !).
Évidemment, la rupture va faire terriblement souffrir le couple, mais tout sera pardonné car les homosexuels, qui sont aimants, savent aussi pardonner.
Vous pouvez donc le constater : ce film n'est en rien un film de propagande homosexuelle, d'autant que Jérémie quitte son compagnon pour une jolie suédoise.
Heureusement d'ailleurs, car le scénario est très talentueux, interprété par des acteurs excellents et, pour finir, très drôle pour les loustics comme moi, amateurs d'humour graveleux.
Moi, prophète de comptoir, je dois donc vous présenter publiquement mes excuses, cher lecteur, après avoir auguré un nombre croissant de films visant à banaliser l'homosexualité.
De toute évidence je me trompais et, au risque de faire mentir mes détracteurs, je sais le reconnaître...
Ne vous méprenez pas : ce film n'est pas du tout une œuvre de propagande pour le mariage homosexuel. Une preuve très simple : Jérémie quitte son compagnon car il se trouve soudainement irrésistiblement attiré par une femme la veille de son mariage « gay ».
Ce film est donc simplement l'histoire d'un homosexuel, engagé dans une vie de couple aussi idéale que leur appartement est raffiné (logique, puisque les couples homosexuels sont des gens remarquables). Lui est dirigeant d'une entreprise florissante, et lui médecin, ce qui montre bien que les homosexuels sont, en outre, des personnes brillantes.
Tout se passe bien dans le meilleur des mondes, et même ses parents ont totalement accepté son « orientation sexuelle » (ce qui est évident, puisque les relations homosexuelles sont normales). En fait, ses parents ont tellement accepté son état qu'ils méprisent ouvertement leur fille et son mari, un abruti habillé comme un catholique et sans aucune personnalité. Écœurés par l'idée même de maternité, ces parents tolérants feront donc bien sentir leur dégoût à leur fille enceinte, même si celle-ci est passée par la fécondation in vitro (ce qui montre bien que le fait que les couples homosexuels ne puissent pas avoir d'enfant par les voies naturelles n'empêche pas d'avoir un enfant autrement, comme certains couples hétérosexuels pour lesquels ça ne « fonctionne » pas).
Jérémie, lui, est vraiment gentil avec sa sœur (normal : les homosexuels sont des gens très bons, qui ont donc le droit de s'aimer, d'aimer et, donc, d'adopter des enfants, ne l'oubliez jamais !). Non seulement il prend sa défense face à ses parents, mais lui et son compagnon vont même remettre son mari en selle, lui qui fait une telle crise d'angoisse à l'idée de la paternité qu'il va jusqu'à embrasser ledit compagnon (qu'ils sont bêtes ces hétéros !).
De fait, on dit souvent que les homosexuels ont des relations sentimentales très compliquées. Mais le film, qui n'est pas du tout une œuvre de propagande pour les couples « gay », nous montre bien à quel point les relations hétérosexuelles le sont tout autant ! Le meilleur ami de Jérémie, son associé en affaires, est un garçon qui collectionne les filles à tour de bras.
Jérémie, lui, jusque là, avait été fidèle (alors arrêtez de dire du mal des gens de la jaquette !).
Évidemment, la rupture va faire terriblement souffrir le couple, mais tout sera pardonné car les homosexuels, qui sont aimants, savent aussi pardonner.
Vous pouvez donc le constater : ce film n'est en rien un film de propagande homosexuelle, d'autant que Jérémie quitte son compagnon pour une jolie suédoise.
Heureusement d'ailleurs, car le scénario est très talentueux, interprété par des acteurs excellents et, pour finir, très drôle pour les loustics comme moi, amateurs d'humour graveleux.
Moi, prophète de comptoir, je dois donc vous présenter publiquement mes excuses, cher lecteur, après avoir auguré un nombre croissant de films visant à banaliser l'homosexualité.
De toute évidence je me trompais et, au risque de faire mentir mes détracteurs, je sais le reconnaître...