Oublier où l’on a caché un tableau à 25 millions que l’on a volé parce qu’on est devenu amnésique, forcément, c’est frustrant.
Après Millions, Trainspotting, Slumdog Millionaire ou encore 127 heures, voici la nouvelle inspiration de Danny Boyle.
La cupidité mène ces gens sans grands idéaux, fatalistes en pensant que vraiment, vu le prix du Goya, c’est une offre du destin qu’on ne peut pas refuser. Dès lors, les autres ne sont pas « autres », mais ils sont réduits à des objets, objets de manipulation de toute sorte, pour leur « bien » ou pour soi-même. En clair, le mensonge, le refus de la réalité, le refus d’assumer les conséquences de ses actes embarquent trois personnages complexes dans une patrie d’échecs et de cache-cache haletante. Clairement, Trance ne s’engage pas à condamner ses protagonistes, et encore moins à les mettre en valeur. L’intérêt réside dans une plongée cinématographique dans l’hypnose. Son auteur, en fait, montre le pouvoir de suggestion de celle-ci tout en usant de celle que peut donner le cinéma : ainsi, l’hypnotisé, c’est vous. Imprévisible et calculateur, Danny Boyle vous embarque dans un thriller teinté d'un style qui lui est propre : racé, survolté, coloré (photographie sublime), intense et servi par une bande-son électrisante (tous ces facteurs rappellent bien Slumdog), un sens de l’image unique et un casting à la hauteur du maestro. Le final est l'achèvement d'un crescendo rondement mené, où l'on cherche à comprendre ce puzzle fou. Danny Boyle montre une nouvelle fois son originalité d'artiste et de narrateur, dans une aventure endiablée et très inspirée. Une vraie démonstration de son savoir-faire ; en un mot, un coup de maître.
Oublier où l’on a caché un tableau à 25 millions que l’on a volé parce qu’on est devenu amnésique, forcément, c’est frustrant.
Après Millions, Trainspotting, Slumdog Millionaire ou encore 127 heures, voici la nouvelle inspiration de Danny Boyle.
La cupidité mène ces gens sans grands idéaux, fatalistes en pensant que vraiment, vu le prix du Goya, c’est une offre du destin qu’on ne peut pas refuser. Dès lors, les autres ne sont pas « autres », mais ils sont réduits à des objets, objets de manipulation de toute sorte, pour leur « bien » ou pour soi-même. En clair, le mensonge, le refus de la réalité, le refus d’assumer les conséquences de ses actes embarquent trois personnages complexes dans une patrie d’échecs et de cache-cache haletante. Clairement, Trance ne s’engage pas à condamner ses protagonistes, et encore moins à les mettre en valeur. L’intérêt réside dans une plongée cinématographique dans l’hypnose. Son auteur, en fait, montre le pouvoir de suggestion de celle-ci tout en usant de celle que peut donner le cinéma : ainsi, l’hypnotisé, c’est vous. Imprévisible et calculateur, Danny Boyle vous embarque dans un thriller teinté d'un style qui lui est propre : racé, survolté, coloré (photographie sublime), intense et servi par une bande-son électrisante (tous ces facteurs rappellent bien Slumdog), un sens de l’image unique et un casting à la hauteur du maestro. Le final est l'achèvement d'un crescendo rondement mené, où l'on cherche à comprendre ce puzzle fou. Danny Boyle montre une nouvelle fois son originalité d'artiste et de narrateur, dans une aventure endiablée et très inspirée. Une vraie démonstration de son savoir-faire ; en un mot, un coup de maître.