L’homme est un éternel insatisfait. Emporté par sa soif jamais étanchée, il se pique de curiosité et d’envie pour des objets de désir qui lui sont inutiles ou néfastes. Il se laisse entraîner dans les tempêtes de ses passions, et s’étonne de chavirer ensuite. C’est toute la parabole bien connue du fils prodigue, que le film Le Coeur de l’homme s’attache à retranscrire sous deux formes parallèles : un conte muet d’une part, dans lequel un jeune homme se laisse embourber dans une chimère, malgré les recommandations contraires de son père ; et d’autre part, des témoignages approfondis de personnes réelles, ayant plus ou moins abandonné le père, Dieu en l’occurrence, et l’ayant regretté ensuite.
Si la fable muette souffre quelque peu de sa volonté d’arracher des larmes, le film ne doit sans doute pas s’apprécier à partir de ce parallèle imagé, qui n’est qu’une illustration du sujet. Ces témoins - courageux - sont blessés par leurs erreurs passées, parfois écrasantes (infidélité, récidive, culpabilisation, détestation de soi…), et souvent éprouvantes à entendre. Leur quête de rédemption, au bord du gouffre, n’en est que plus éclatante, et apporte un profond message d’espérance. « J’ai pétri de la boue, et j’en ai fait de l’or », disait Baudelaire. Dieu en fait au moins autant.
L’homme est un éternel insatisfait. Emporté par sa soif jamais étanchée, il se pique de curiosité et d’envie pour des objets de désir qui lui sont inutiles ou néfastes. Il se laisse entraîner dans les tempêtes de ses passions, et s’étonne de chavirer ensuite. C’est toute la parabole bien connue du fils prodigue, que le film Le Coeur de l’homme s’attache à retranscrire sous deux formes parallèles : un conte muet d’une part, dans lequel un jeune homme se laisse embourber dans une chimère, malgré les recommandations contraires de son père ; et d’autre part, des témoignages approfondis de personnes réelles, ayant plus ou moins abandonné le père, Dieu en l’occurrence, et l’ayant regretté ensuite.
Si la fable muette souffre quelque peu de sa volonté d’arracher des larmes, le film ne doit sans doute pas s’apprécier à partir de ce parallèle imagé, qui n’est qu’une illustration du sujet. Ces témoins - courageux - sont blessés par leurs erreurs passées, parfois écrasantes (infidélité, récidive, culpabilisation, détestation de soi…), et souvent éprouvantes à entendre. Leur quête de rédemption, au bord du gouffre, n’en est que plus éclatante, et apporte un profond message d’espérance. « J’ai pétri de la boue, et j’en ai fait de l’or », disait Baudelaire. Dieu en fait au moins autant.