L'homme parfait, ça n'existe pas (enfin… d'après les magazines féminins en tout cas…). On imagine donc qu'un titre comme Un homme idéal cache quelque chose.
Pierre Niney, ce bon vieux petit gars (plus si petit !) de la Comédie française campe Mathieu, un écrivain raté qui décide d'envoyer à une maison d'édition le journal de guerre retrouvé dans les archives d'un cadavre esseulé, après avoir bien entendu tapé le texte et substitué son nom à l'original.
Comme l'escroquerie fonctionne, voilà le lourd secret qu'il devra désormais porter, d'autant que sa petite amie est une sorbonnarde convaincue et que le passé, remuant, va venir le hanter.
A priori l'intrigue est banale, mais c'est précisément ce qui fait la très grande qualité du scénario.
Si les thrillers poussifs ont souvent recours à l'extraordinaire pour épater le public en mal de sensations, ici, rien de tel. Une banalité confondante, mais une immersion progressive et réaliste du spectateur dans un rythme de plus en plus oppressant. Même les crimes ont l'air banals, quoique le film n’hésite pas à emprunter au fantastique pour étoffer dans les visions subjectives de Mathieu.
Cette remarquable écriture accompagne de plus un casting efficace quoique discret, puisque la renommée des acteurs n'est pas à la hauteur de leur talent.
Sur le fond, Mathieu est déraciné. Pas de famille, un métier de déménageur loin de combler ses attentes, une ambition déçue d'être écrivain… Un homme idéal je ne sais pas, mais un personnage idéal de thriller, pas de doute. Un tel être soudain propulsé par son escroquerie sous les feux de la rampe, et dont le style littéraire putatif est devenu l'idole d'une jeune fille de la haute bourgeoisie, ne peut qu'être prêt à tout pour conserver ce qu'il a acquis.
Le personnage ne s'en sortant somme toute pas si mal, d'aucuns pourraient lever les bras au ciel en implorant la morale. Pourtant, si l'on creuse un peu, sa vie est ruinée, sanction immanente de ses actes mauvais.
Un homme idéal est un donc un bon divertissement, très bien écrit et bien interprété.
L'homme parfait, ça n'existe pas (enfin… d'après les magazines féminins en tout cas…). On imagine donc qu'un titre comme Un homme idéal cache quelque chose.
Pierre Niney, ce bon vieux petit gars (plus si petit !) de la Comédie française campe Mathieu, un écrivain raté qui décide d'envoyer à une maison d'édition le journal de guerre retrouvé dans les archives d'un cadavre esseulé, après avoir bien entendu tapé le texte et substitué son nom à l'original.
Comme l'escroquerie fonctionne, voilà le lourd secret qu'il devra désormais porter, d'autant que sa petite amie est une sorbonnarde convaincue et que le passé, remuant, va venir le hanter.
A priori l'intrigue est banale, mais c'est précisément ce qui fait la très grande qualité du scénario.
Si les thrillers poussifs ont souvent recours à l'extraordinaire pour épater le public en mal de sensations, ici, rien de tel. Une banalité confondante, mais une immersion progressive et réaliste du spectateur dans un rythme de plus en plus oppressant. Même les crimes ont l'air banals, quoique le film n’hésite pas à emprunter au fantastique pour étoffer dans les visions subjectives de Mathieu.
Cette remarquable écriture accompagne de plus un casting efficace quoique discret, puisque la renommée des acteurs n'est pas à la hauteur de leur talent.
Sur le fond, Mathieu est déraciné. Pas de famille, un métier de déménageur loin de combler ses attentes, une ambition déçue d'être écrivain… Un homme idéal je ne sais pas, mais un personnage idéal de thriller, pas de doute. Un tel être soudain propulsé par son escroquerie sous les feux de la rampe, et dont le style littéraire putatif est devenu l'idole d'une jeune fille de la haute bourgeoisie, ne peut qu'être prêt à tout pour conserver ce qu'il a acquis.
Le personnage ne s'en sortant somme toute pas si mal, d'aucuns pourraient lever les bras au ciel en implorant la morale. Pourtant, si l'on creuse un peu, sa vie est ruinée, sanction immanente de ses actes mauvais.
Un homme idéal est un donc un bon divertissement, très bien écrit et bien interprété.