Une réécriture du film éponyme de Claude Berri (1977), qui avait rendu célèbre l'actrice Agnès Soral (sœur d'Alain Soral). A l'origine écrit et réalisé par Berri, le scénario est ici considérablement modifié par le travail original de Thomas Langman (fils de Claude Berri) et, surtout, par la main à la pâte de Liza Azuelos (fille de Marie Laforêt) et Jean-François Richet (réalisateur du très idéologique Ma 6-T va crack-er).
Réalisateur de ce remake, Jean-François Richet avait déjà mis en scène Vincent Cassel dans L'ennemi public n°1, le film sur Mesrine. François Cluzet, quant à lui, apporte une touche qui va finir par lui coller à la peau : le rôle du garçon passablement énervé quoique avec un coeur d'or.
Le film surfe sur la vague croustillante d'une jeune fille tombant amoureuse d'un quinquagénaire ami de son père. Les bons pères de famille pourront donc fantasmer sur l'histoire d'un homme qui trouve une occasion en or de consommer de la chair fraîche avec comme sanction naturelle un regret qui le ronge. On avait dit pas la femme des potes, on devra maintenant rappeler : pas la fille des potes non plus, ça ne se fait pas.
Il s'agit donc, outre cet aspect, d'un film psychologique mettant en scène un père protecteur et complètement décalé, une jeune fille fleur bleue qui croit trouver dans l'ami de son père le grand amour, un copain flatté par les avances de celle-ci mais rappelé à la réalité par son amitié à l'égard de son père, et la fille de celui-ci, qui doit avaler le fait d'avoir une très provisoire belle-mère de son âge qui, de plus, est son amie.
Un vrai foutoir, donc, comme en provoquent régulièrement les sentiments mal gérés.
La première chose qui saute aux yeux, c'est de voir autant de bons acteurs qui déroulent un jeu correct, sans que la mayonnaise n'arrive à prendre vraiment. Peut-être est-ce l'arrivée dans le monde du cinéma de Lola Le Lann, qui interprète péniblement la jeune énamourée et semble autant séduire la presse critique qu'elle a de difficultés à sortir de son rôle d'allumeuse pour assumer pleinement son personnage.
Toujours est-il que le film peine à s'unir et à convaincre.
Une réécriture du film éponyme de Claude Berri (1977), qui avait rendu célèbre l'actrice Agnès Soral (sœur d'Alain Soral). A l'origine écrit et réalisé par Berri, le scénario est ici considérablement modifié par le travail original de Thomas Langman (fils de Claude Berri) et, surtout, par la main à la pâte de Liza Azuelos (fille de Marie Laforêt) et Jean-François Richet (réalisateur du très idéologique Ma 6-T va crack-er).
Réalisateur de ce remake, Jean-François Richet avait déjà mis en scène Vincent Cassel dans L'ennemi public n°1, le film sur Mesrine. François Cluzet, quant à lui, apporte une touche qui va finir par lui coller à la peau : le rôle du garçon passablement énervé quoique avec un coeur d'or.
Le film surfe sur la vague croustillante d'une jeune fille tombant amoureuse d'un quinquagénaire ami de son père. Les bons pères de famille pourront donc fantasmer sur l'histoire d'un homme qui trouve une occasion en or de consommer de la chair fraîche avec comme sanction naturelle un regret qui le ronge. On avait dit pas la femme des potes, on devra maintenant rappeler : pas la fille des potes non plus, ça ne se fait pas.
Il s'agit donc, outre cet aspect, d'un film psychologique mettant en scène un père protecteur et complètement décalé, une jeune fille fleur bleue qui croit trouver dans l'ami de son père le grand amour, un copain flatté par les avances de celle-ci mais rappelé à la réalité par son amitié à l'égard de son père, et la fille de celui-ci, qui doit avaler le fait d'avoir une très provisoire belle-mère de son âge qui, de plus, est son amie.
Un vrai foutoir, donc, comme en provoquent régulièrement les sentiments mal gérés.
La première chose qui saute aux yeux, c'est de voir autant de bons acteurs qui déroulent un jeu correct, sans que la mayonnaise n'arrive à prendre vraiment. Peut-être est-ce l'arrivée dans le monde du cinéma de Lola Le Lann, qui interprète péniblement la jeune énamourée et semble autant séduire la presse critique qu'elle a de difficultés à sortir de son rôle d'allumeuse pour assumer pleinement son personnage.
Toujours est-il que le film peine à s'unir et à convaincre.