Ce film réalise un exploit significatif : mettre une leçon de morale sur les effets destructeurs du divorce et du remariage sur les enfants, dans la bouche de l'héroïne qui fait le bonheur de son « prince charmant » en devenant... sa troisième femme. Mais bien sûr !
Faut quand même pas se payer la tête du monde. Faire la morale sur les méfaits du divorce tout en prônant la liberté sexuelle, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre, et ça sent le toc. Comment vouloir à la fois la stabilité d'un couple et l'éducation des enfants, sans la stabilité affective et, par conséquent un minimum d'ascèse ? Qui veut la fin veut les moyens...
Le tout sur un fond de niaiserie psychologique, de bons sentiments, et de conformisme plat (tout y est : du « fumer tue » à la diversité culturelle, en passant par la sécurité routière et l'écologie... ça pourrait faire une publicité gouvernementale). Un univers de clip publicitaire où les méchants qui deviennent gentils ne le deviennent qu'en apparence, puisque les bons sentiments ne sauraient être un ciment fiable. De plus l'ensemble du jeu est un prêt-à-jouer de série B, tellement stéréotypé qu'on en a mal pour les acteurs.
Bref : du toc ; et le toc me crispe, surtout en morale. Vous avez peut-être réussi à vous attendrir, mais c'est dur, les bons sentiments, quand on est crispé...
Et puis, en grand amateur de merveilleux, j'ai horreur des contes de fée qui font semblant d'être réalistes : l'ensemble est très dissonant…
Ce film réalise un exploit significatif : mettre une leçon de morale sur les effets destructeurs du divorce et du remariage sur les enfants, dans la bouche de l'héroïne qui fait le bonheur de son « prince charmant » en devenant... sa troisième femme. Mais bien sûr !
Faut quand même pas se payer la tête du monde. Faire la morale sur les méfaits du divorce tout en prônant la liberté sexuelle, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre, et ça sent le toc. Comment vouloir à la fois la stabilité d'un couple et l'éducation des enfants, sans la stabilité affective et, par conséquent un minimum d'ascèse ? Qui veut la fin veut les moyens...
Le tout sur un fond de niaiserie psychologique, de bons sentiments, et de conformisme plat (tout y est : du « fumer tue » à la diversité culturelle, en passant par la sécurité routière et l'écologie... ça pourrait faire une publicité gouvernementale). Un univers de clip publicitaire où les méchants qui deviennent gentils ne le deviennent qu'en apparence, puisque les bons sentiments ne sauraient être un ciment fiable. De plus l'ensemble du jeu est un prêt-à-jouer de série B, tellement stéréotypé qu'on en a mal pour les acteurs.
Bref : du toc ; et le toc me crispe, surtout en morale. Vous avez peut-être réussi à vous attendrir, mais c'est dur, les bons sentiments, quand on est crispé...
Et puis, en grand amateur de merveilleux, j'ai horreur des contes de fée qui font semblant d'être réalistes : l'ensemble est très dissonant…