On retrouve le chouchou des Français, Jean Dujardin, dans la peau d’un chef compositeur (Antoine) pour un film se tournant en Inde. Bien vite l’attention se focalise sur son personnage culotté, ses numéros d’originalité dans l’ambassade française, et sa façon de franciser les paysages lointains, en l’occurrence les rives « sacrées » du Gange, où des dizaines de milliers d’Indiens viennent se baigner pour être purifiés. Ainsi Antoine a-t-il du mal à se défaire de l’ombre d’Hubert Bonisseur de la Bath (OSS 117) dès qu’il franchit les frontières. Cette comédie dramatique est par ailleurs le théâtre d’une romance légère, s’inspirant de Un homme et une femme (1966) du même réalisateur Claude Lelouch. L’occasion pour Dujardin de dévoiler ses autres facettes de charmeur, de provocateur, et aussi d’homme brisé.
On regrettera un défaut majeur à sa prestation : son côté grosse tête, son assurance un peu trop manifeste qui éclipse finalement la personnalité de son interlocutrice principale (Anna) et aussi une tendance à « enchaîner » les relations que l’on constate dans ses autres rôles d’acteur (Les Infidèles 2012, Möbius 2013) notamment depuis son Oscar… et son divorce dans la vraie vie. Aussi met-il en avant une certaine vulgarité qui se caractérise par un mépris implicite des femmes.
Ce mépris est dissimulé par une qualité inhérente au film qui est la fine observation des comportements humains, notamment par l’exploration de la complicité naissante entre un homme et une femme, un peu dans le style du cinéaste Eric Rohmer. Un semblant de spiritualité panthéiste saupoudre cette aventure exotique à travers le personnage d’Elsa Zylberstein, épris des élans de méditation et de purification orientales. Il pimente une romance évidemment licencieuse, sur fond de splendeur des paysages asiatiques, dans laquelle se rencontrent deux êtres… qui ne sont pas destinés l’un à l’autre.
On retrouve le chouchou des Français, Jean Dujardin, dans la peau d’un chef compositeur (Antoine) pour un film se tournant en Inde. Bien vite l’attention se focalise sur son personnage culotté, ses numéros d’originalité dans l’ambassade française, et sa façon de franciser les paysages lointains, en l’occurrence les rives « sacrées » du Gange, où des dizaines de milliers d’Indiens viennent se baigner pour être purifiés. Ainsi Antoine a-t-il du mal à se défaire de l’ombre d’Hubert Bonisseur de la Bath (OSS 117) dès qu’il franchit les frontières. Cette comédie dramatique est par ailleurs le théâtre d’une romance légère, s’inspirant de Un homme et une femme (1966) du même réalisateur Claude Lelouch. L’occasion pour Dujardin de dévoiler ses autres facettes de charmeur, de provocateur, et aussi d’homme brisé.
On regrettera un défaut majeur à sa prestation : son côté grosse tête, son assurance un peu trop manifeste qui éclipse finalement la personnalité de son interlocutrice principale (Anna) et aussi une tendance à « enchaîner » les relations que l’on constate dans ses autres rôles d’acteur (Les Infidèles 2012, Möbius 2013) notamment depuis son Oscar… et son divorce dans la vraie vie. Aussi met-il en avant une certaine vulgarité qui se caractérise par un mépris implicite des femmes.
Ce mépris est dissimulé par une qualité inhérente au film qui est la fine observation des comportements humains, notamment par l’exploration de la complicité naissante entre un homme et une femme, un peu dans le style du cinéaste Eric Rohmer. Un semblant de spiritualité panthéiste saupoudre cette aventure exotique à travers le personnage d’Elsa Zylberstein, épris des élans de méditation et de purification orientales. Il pimente une romance évidemment licencieuse, sur fond de splendeur des paysages asiatiques, dans laquelle se rencontrent deux êtres… qui ne sont pas destinés l’un à l’autre.