Alors que l'on aurait pu croire que Clint Eastwood avait mis un terme à sa carrière d'acteur avec la mort de son personnage dans Gran Torino, Une Nouvelle Chance nous permet d'apprécier à nouveau ce grand acteur, dans un rôle abordant ses thèmes favoris : le poids du passé, la vieillesse rongeant un homme isolé, déçu par la société, aigri mais gentil et soucieux d'éduquer la jeune génération.
Il fallait toute la sincérité des acteurs pour passer outre un scénario prévisible et des dialogues assez creux, et traduire les caractères d'un vieux sanglier et de sa fille. Dommage que la persévérance de celle-ci pour renouer avec son père soit desservie par une romance rose bonbon qui n'apporte rien et met en scène un Justin Timberlake aux allures de potiche.
Toute la complexité psychologique, nécessaire à un drame digne de ce nom, se reporte donc sur Gus, le père : comment la légitime fierté du travail accompli durant sa vie peut être balayée tout d'un coup par la vieillesse ennemie ou par de nouvelles méthodes de travail ? Comment un secret familial peut-il miner une relation filiale, conduire à la séparation et au mutisme ?
Autant de questions bien posées mais mal creusées.
Outre cette étude des caractères, on peut noter un conflit récurrent dans le cinéma américain (déjà présent par exemple dans le film Le Stratège) : les statistiques remplacent-elle l'humain dans le sport ? C'est sans doute le thème le mieux traité par le scénariste, qui s'attache à démontrer qu'un ordinateur ne saurait cueillir l'excellence sur le terrain.
Clint Eastwood est si génial qu'il sait même jouer dans des films quelconques, où l'on s'ennuie parfois...
Alors que l'on aurait pu croire que Clint Eastwood avait mis un terme à sa carrière d'acteur avec la mort de son personnage dans Gran Torino, Une Nouvelle Chance nous permet d'apprécier à nouveau ce grand acteur, dans un rôle abordant ses thèmes favoris : le poids du passé, la vieillesse rongeant un homme isolé, déçu par la société, aigri mais gentil et soucieux d'éduquer la jeune génération.
Il fallait toute la sincérité des acteurs pour passer outre un scénario prévisible et des dialogues assez creux, et traduire les caractères d'un vieux sanglier et de sa fille. Dommage que la persévérance de celle-ci pour renouer avec son père soit desservie par une romance rose bonbon qui n'apporte rien et met en scène un Justin Timberlake aux allures de potiche.
Toute la complexité psychologique, nécessaire à un drame digne de ce nom, se reporte donc sur Gus, le père : comment la légitime fierté du travail accompli durant sa vie peut être balayée tout d'un coup par la vieillesse ennemie ou par de nouvelles méthodes de travail ? Comment un secret familial peut-il miner une relation filiale, conduire à la séparation et au mutisme ?
Autant de questions bien posées mais mal creusées.
Outre cette étude des caractères, on peut noter un conflit récurrent dans le cinéma américain (déjà présent par exemple dans le film Le Stratège) : les statistiques remplacent-elle l'humain dans le sport ? C'est sans doute le thème le mieux traité par le scénariste, qui s'attache à démontrer qu'un ordinateur ne saurait cueillir l'excellence sur le terrain.
Clint Eastwood est si génial qu'il sait même jouer dans des films quelconques, où l'on s'ennuie parfois...