Un an après le retentissant Gladiator, Ridley Scott continue de se servir de l’Histoire comme décor.
Cette fois-ci, pas de légende, pas d’étude de caractère, et pas même de théorie plus ou moins critique : La Chute du Faucon Noir et une plongée (très) immersive dans l’enfer somalien de Mogadiscio, où l’armée américaine est allée s’empêtrer en 1993.
Deux mondes s’affrontent, deux époques, le monde occidental censé être la norme mondiale, et ce que certains géographes appellent « l’antimonde », c’est-à-dire tout ce qui sort du cadre légal des Droits de l’Homme, de la Convention de Genève etc. D’un côté la civilisation, de l’autre les sauvages.
Ne soyons pas injuste, ce contraste étant discret. Il faut reconnaître qu’à part une dernière page lyrico-patriotique discutable (pas une bien belle page de l’histoire de l’Oncle Sam), le film reste terre-à-terre, sans discours, et cherche surtout à plonger le spectateur dans le chaos qu’est le combat militaire moderne.
Une réussite technique totale, intense et impressionnante, pour un combat-marathon tout indiqué pour les adeptes du genre.
Il ne faudra simplement pas attendre de regard d’historien sur l’événement : la bataille de Modagiscio sonna le glas de la présence américaine en terre somalienne, et fut un coup de poignard moral pour leurs compatriotes ; sans parler des nombreuses victimes civiles, dont le nombre est encore aujourd’hui curieusement flou...
Un an après le retentissant Gladiator, Ridley Scott continue de se servir de l’Histoire comme décor.
Cette fois-ci, pas de légende, pas d’étude de caractère, et pas même de théorie plus ou moins critique : La Chute du Faucon Noir et une plongée (très) immersive dans l’enfer somalien de Mogadiscio, où l’armée américaine est allée s’empêtrer en 1993.
Deux mondes s’affrontent, deux époques, le monde occidental censé être la norme mondiale, et ce que certains géographes appellent « l’antimonde », c’est-à-dire tout ce qui sort du cadre légal des Droits de l’Homme, de la Convention de Genève etc. D’un côté la civilisation, de l’autre les sauvages.
Ne soyons pas injuste, ce contraste étant discret. Il faut reconnaître qu’à part une dernière page lyrico-patriotique discutable (pas une bien belle page de l’histoire de l’Oncle Sam), le film reste terre-à-terre, sans discours, et cherche surtout à plonger le spectateur dans le chaos qu’est le combat militaire moderne.
Une réussite technique totale, intense et impressionnante, pour un combat-marathon tout indiqué pour les adeptes du genre.
Il ne faudra simplement pas attendre de regard d’historien sur l’événement : la bataille de Modagiscio sonna le glas de la présence américaine en terre somalienne, et fut un coup de poignard moral pour leurs compatriotes ; sans parler des nombreuses victimes civiles, dont le nombre est encore aujourd’hui curieusement flou...