La série des Very bad trip est construite sur un principe tout simple : plonger dans le graveleux, la violence, le déjanté, etc. tout en donnant bonne conscience au spectateur. Pour cela la technique est rodée. Les mimiques exaspérées de Bradley Cooper et Ed Helms sont un clin d'oeil à la salle, comme pour dire : « c'est du délire, vous ne trouvez pas, vous aussi ? »
Le principe est donc toujours le même : plonger les trois personnages principaux (disons que le chinois en est un quatrième) dans des situations inextricables où l'argent et les gangsters règnent en maître sur un univers de chair et de vices de toutes sortes.
Les ressorts comiques servent alors à sucrer la violence, qui passe comme une lettre à la poste. Les Very bad trip sont par excellence des films qui servent à peupler les conversations de cours de récré. Alternativement affalés au Mac Do, les adolescents pourront se remémorer hilares l'histoire de la girafe décapitée sur l'autoroute, des coqs cocaïnomanes qui se jettent sur des humains, des hommes à têtes de cochon (des identitaires ?) qui traquent nos héros dans le désert, etc. etc.
Derrière le grand n'importe quoi : encore du grand n'importe quoi ! Pas une seule seconde le trio ne pense à faire confiance à la police pour les sortir de ce guêpier, ils acceptent tout de suite d'aider Chow à récupérer son or en cambriolant une maison, bref... leur comportement est pensé pour nourrir le grand n'importe quoi, moyennant quoi le film est un vaste défouloir pour néandertaliens patentés, qui nourrira à grande cuillère de sous-culture un public anxieux venu, le temps d'une séance, oublier ce qui se passe à l'extérieur de la salle.
La série des Very bad trip est construite sur un principe tout simple : plonger dans le graveleux, la violence, le déjanté, etc. tout en donnant bonne conscience au spectateur. Pour cela la technique est rodée. Les mimiques exaspérées de Bradley Cooper et Ed Helms sont un clin d'oeil à la salle, comme pour dire : « c'est du délire, vous ne trouvez pas, vous aussi ? »
Le principe est donc toujours le même : plonger les trois personnages principaux (disons que le chinois en est un quatrième) dans des situations inextricables où l'argent et les gangsters règnent en maître sur un univers de chair et de vices de toutes sortes.
Les ressorts comiques servent alors à sucrer la violence, qui passe comme une lettre à la poste. Les Very bad trip sont par excellence des films qui servent à peupler les conversations de cours de récré. Alternativement affalés au Mac Do, les adolescents pourront se remémorer hilares l'histoire de la girafe décapitée sur l'autoroute, des coqs cocaïnomanes qui se jettent sur des humains, des hommes à têtes de cochon (des identitaires ?) qui traquent nos héros dans le désert, etc. etc.
Derrière le grand n'importe quoi : encore du grand n'importe quoi ! Pas une seule seconde le trio ne pense à faire confiance à la police pour les sortir de ce guêpier, ils acceptent tout de suite d'aider Chow à récupérer son or en cambriolant une maison, bref... leur comportement est pensé pour nourrir le grand n'importe quoi, moyennant quoi le film est un vaste défouloir pour néandertaliens patentés, qui nourrira à grande cuillère de sous-culture un public anxieux venu, le temps d'une séance, oublier ce qui se passe à l'extérieur de la salle.