Décidément, le monde de la finance inspire les cinéastes ces derniers temps. Après Krach de Fabrice Genestal et Le capital de Constantin Costa-Gavras, c’est Nicolas Jarecki qui s’y met avec son premier long-métrage de fiction. L’optique du film est pourtant assez différente. Il s’agit en effet de montrer les atermoiements moraux d’un homme d’affaire, en apparence symbole parfait de la réussite à l’américaine, face aux conséquences de ses mensonges et de ses tricheries…
Dans le rôle, prévu à l’origine pour Al Pacino, Richard Gere, - inoubliable interprète de Officier et gentleman - nous livre une prestation dont l’excellence s’est faite rare ces derniers temps ! Autour de lui évoluent des stars confirmées comme Susan Sarandon (Thelma et Louise de Ridley Scott), Tim Roth (Reservoir dogs de Quentin Tarantino) et même la française Laëtitia Casta (Rue des plaisirs de Patrice Leconte). Tous sont très convaincants.
La réalisation est également à la hauteur, et le rythme bien dosé. Une grande part est laissée au suspens, notamment lorsque le personnage de Robert Miller se trouve confront& eacute; à la Justice. Néanmoins, l’essentiel du film se concentre sur la psychologie du personnage et ses interrogations quant à l’issue de ses actions…des interrogations d’autant plus fortes qu’elles impliquent certains membres de sa famille. La conclusion de ses entreprises reste ambigüe : à force d’acharnement et de ruse, réussira-t-il à échapper à la Justice et à opérer sa fusion d’entreprises ? Conservera-t-il la confiance de sa femme et de sa fille ? Ne devra-t-il pas renoncer à sa fortune ?
La grande leçon du film est également que le mensonge ne réussit pas : si, officiellement, Miller garde sa place et sa respectabilité, il a vu tout son univers bouleversé et ne sera probablement plus le même.
Un film intéressant mais aussi éprouvant.
Décidément, le monde de la finance inspire les cinéastes ces derniers temps. Après Krach de Fabrice Genestal et Le capital de Constantin Costa-Gavras, c’est Nicolas Jarecki qui s’y met avec son premier long-métrage de fiction. L’optique du film est pourtant assez différente. Il s’agit en effet de montrer les atermoiements moraux d’un homme d’affaire, en apparence symbole parfait de la réussite à l’américaine, face aux conséquences de ses mensonges et de ses tricheries…
Dans le rôle, prévu à l’origine pour Al Pacino, Richard Gere, - inoubliable interprète de Officier et gentleman - nous livre une prestation dont l’excellence s’est faite rare ces derniers temps ! Autour de lui évoluent des stars confirmées comme Susan Sarandon (Thelma et Louise de Ridley Scott), Tim Roth (Reservoir dogs de Quentin Tarantino) et même la française Laëtitia Casta (Rue des plaisirs de Patrice Leconte). Tous sont très convaincants.
La réalisation est également à la hauteur, et le rythme bien dosé. Une grande part est laissée au suspens, notamment lorsque le personnage de Robert Miller se trouve confront& eacute; à la Justice. Néanmoins, l’essentiel du film se concentre sur la psychologie du personnage et ses interrogations quant à l’issue de ses actions…des interrogations d’autant plus fortes qu’elles impliquent certains membres de sa famille. La conclusion de ses entreprises reste ambigüe : à force d’acharnement et de ruse, réussira-t-il à échapper à la Justice et à opérer sa fusion d’entreprises ? Conservera-t-il la confiance de sa femme et de sa fille ? Ne devra-t-il pas renoncer à sa fortune ?
La grande leçon du film est également que le mensonge ne réussit pas : si, officiellement, Miller garde sa place et sa respectabilité, il a vu tout son univers bouleversé et ne sera probablement plus le même.
Un film intéressant mais aussi éprouvant.