Après Jack Ryan de Tom Clancy et Jason Bourne de Robert Ludlum, c’est au tour de Jack Reacher de Lee Child d’être adapté au cinéma.
Ce nouveau héros des temps modernes, aux limites de la légalité et de la sociabilité, a existé dans neuf volumes. C’est Jour de colère qui est adapté par Christopher Mc Quarrie (Way of the gun). Le héros doit aider une avocate à résoudre un crime pas aussi évident qu’il en a l’air. Un canevas classique et assez prévisible mais au service d’un divertissement indéniablement efficace et au rythme soutenu.
Tom Cruise retrouve un rôle très proche de celui de Ethan Hunt dans les Missions impossibles et s’avère crédible en super agent indépendant. Pur film de suspens et d’action, on ne verra aucune histoire d’amour, pas même entre l’avocate séduisante qui l’engage (Rosamund Pyke, vue notamment dans le James Bond Meurs un autre jour) et le héros. Signalons que ce dernier se montre des plus méfiants vis-à-vis des autorités officielles, montrées dans le film comme incompétentes, voire corrompues (l’agent Emerson) et préfère mener son enquête à sa façon. On aura encore le cliché du héros piégé par ses ennemis, lequel devra agir seul et de manière anticonformiste pour s’innocenter et résoudre l’affaire. De plus, il finit par mener sa propre justice.
A cet égard, on peut dire que le film est libertarien au sens américain du terme. Un bémol sera toutefois apporté par le héros lui-même, qui n’est guère épanoui de la vie qu’il mène et qui ne remet pas vraiment en cause les institutions en place, se contentant d’en rectifier certaines erreurs. Une éthique ambiguë donc.
Après Jack Ryan de Tom Clancy et Jason Bourne de Robert Ludlum, c’est au tour de Jack Reacher de Lee Child d’être adapté au cinéma.
Ce nouveau héros des temps modernes, aux limites de la légalité et de la sociabilité, a existé dans neuf volumes. C’est Jour de colère qui est adapté par Christopher Mc Quarrie (Way of the gun). Le héros doit aider une avocate à résoudre un crime pas aussi évident qu’il en a l’air. Un canevas classique et assez prévisible mais au service d’un divertissement indéniablement efficace et au rythme soutenu.
Tom Cruise retrouve un rôle très proche de celui de Ethan Hunt dans les Missions impossibles et s’avère crédible en super agent indépendant. Pur film de suspens et d’action, on ne verra aucune histoire d’amour, pas même entre l’avocate séduisante qui l’engage (Rosamund Pyke, vue notamment dans le James Bond Meurs un autre jour) et le héros. Signalons que ce dernier se montre des plus méfiants vis-à-vis des autorités officielles, montrées dans le film comme incompétentes, voire corrompues (l’agent Emerson) et préfère mener son enquête à sa façon. On aura encore le cliché du héros piégé par ses ennemis, lequel devra agir seul et de manière anticonformiste pour s’innocenter et résoudre l’affaire. De plus, il finit par mener sa propre justice.
A cet égard, on peut dire que le film est libertarien au sens américain du terme. Un bémol sera toutefois apporté par le héros lui-même, qui n’est guère épanoui de la vie qu’il mène et qui ne remet pas vraiment en cause les institutions en place, se contentant d’en rectifier certaines erreurs. Une éthique ambiguë donc.