Délicieux assortiment des frères Bruno et Denis Podalydès pour adapter cette contine sur le fameux personnage de Bécassine, créé par Joseph Pinchon en 1905. Quoi de mieux qu’un conte pour vous projeter dans un univers totalement désidéologisé, environné d’une fraîche naïveté ! Ce film ressuscite Bécassine, adulte restée enfant, flanquée de sa robe bien verte aux liserés noirs. Experte en machineries de tout genre, nourrice d’une pouponne nommée Loulotte, rêveuse du petit Paris d’un autre siècle que l’on rejoint en départementales ou à pieds, Bécassine (Emeline Bayard) tire la Marquise de Grand-Air (Karine Viard) de ses tracas financiers. Toujours gaie et admirative, elle fait revivre la joie des choses simples. Eau courante, électricité, téléphone, voiture à manivelle : autant de révolutions de château qui agrémentent sa vie de petite paysanne bretonne dans la France rurale de la Belle Epoque. Inspirées des 400 coups de Truffaut (1959), ces petites scénettes garnies de gags infantiles font tout retomber au premier degré. L’argent, le temps, les embarras… tout s’évapore sous le soleil de cette Bécassine un brin idéalisée, et sous les artifices d’un marionnettiste grec venu dégriser salons et vestibules. Une comédie à ne pas manquer pour les enfants et les adultes trop sérieux.
Délicieux assortiment des frères Bruno et Denis Podalydès pour adapter cette contine sur le fameux personnage de Bécassine, créé par Joseph Pinchon en 1905. Quoi de mieux qu’un conte pour vous projeter dans un univers totalement désidéologisé, environné d’une fraîche naïveté ! Ce film ressuscite Bécassine, adulte restée enfant, flanquée de sa robe bien verte aux liserés noirs. Experte en machineries de tout genre, nourrice d’une pouponne nommée Loulotte, rêveuse du petit Paris d’un autre siècle que l’on rejoint en départementales ou à pieds, Bécassine (Emeline Bayard) tire la Marquise de Grand-Air (Karine Viard) de ses tracas financiers. Toujours gaie et admirative, elle fait revivre la joie des choses simples. Eau courante, électricité, téléphone, voiture à manivelle : autant de révolutions de château qui agrémentent sa vie de petite paysanne bretonne dans la France rurale de la Belle Epoque. Inspirées des 400 coups de Truffaut (1959), ces petites scénettes garnies de gags infantiles font tout retomber au premier degré. L’argent, le temps, les embarras… tout s’évapore sous le soleil de cette Bécassine un brin idéalisée, et sous les artifices d’un marionnettiste grec venu dégriser salons et vestibules. Une comédie à ne pas manquer pour les enfants et les adultes trop sérieux.