Jason Statham vient sauver tout le monde, encore et encore, et en l'occurrence, un groupe hétéroclite de "scientifiques" chercheurs aux faciès de geeks, trentenaires adolescents qui n'ont pas l'air d'avoir 1/4 du Q.I. suffisant pour de tels métiers. Cette joyeuse bande aux répliques douteuses et souvent étonnamment vulgaires (problèmes de traduction ? "T'es peut-être un fils de ****, mais tu es courageux" ; pourquoi ne pas dire "t'es peut-être un salopard, mais au moins t'es courageux" ?) sort de l'abîme un énorme requin préhistorique, dont le nom tient également de la caricature, bien que cet animal soit reconnu scientifiquement : le mégalodon.
Les suspenses vus depuis Les Dents de la mer (1975) fonctionnent quelque peu, au début, avant que cette chasse réciproque requin/hommes tourne au massacre (d'hommes, et de poissons divers). Quand un film élimine facilement des personnages, le spectateur a tendance à se détacher de ceux qui restent. Au-delà de la désagréable impression que le scénariste Deus ex-machina fait ce qu'il veut quand il veut, le spectateur finit par se dire "un de plus, un de moins, qu'importe maintenant que la moitié d'entre eux sont morts ?".
Certains diront que le film, par quelques clins d'oeils, assume son manque de crédibilité. Mais comment savoir si le scénariste croit aux flirts non moins boutonneux de ses protagonistes ? Comment craindre la mort de personnages qui finissent par tomber comme des mouches ? Se divertit-on vraiment devant un spectacle auquel on ne croit pas une seconde ? L'amateur de films réalistes demande, sincèrement.
Entre le nanar et le divertisement gratuit, la frontière est souvent trouble...
Jason Statham vient sauver tout le monde, encore et encore, et en l'occurrence, un groupe hétéroclite de "scientifiques" chercheurs aux faciès de geeks, trentenaires adolescents qui n'ont pas l'air d'avoir 1/4 du Q.I. suffisant pour de tels métiers. Cette joyeuse bande aux répliques douteuses et souvent étonnamment vulgaires (problèmes de traduction ? "T'es peut-être un fils de ****, mais tu es courageux" ; pourquoi ne pas dire "t'es peut-être un salopard, mais au moins t'es courageux" ?) sort de l'abîme un énorme requin préhistorique, dont le nom tient également de la caricature, bien que cet animal soit reconnu scientifiquement : le mégalodon.
Les suspenses vus depuis Les Dents de la mer (1975) fonctionnent quelque peu, au début, avant que cette chasse réciproque requin/hommes tourne au massacre (d'hommes, et de poissons divers). Quand un film élimine facilement des personnages, le spectateur a tendance à se détacher de ceux qui restent. Au-delà de la désagréable impression que le scénariste Deus ex-machina fait ce qu'il veut quand il veut, le spectateur finit par se dire "un de plus, un de moins, qu'importe maintenant que la moitié d'entre eux sont morts ?".
Certains diront que le film, par quelques clins d'oeils, assume son manque de crédibilité. Mais comment savoir si le scénariste croit aux flirts non moins boutonneux de ses protagonistes ? Comment craindre la mort de personnages qui finissent par tomber comme des mouches ? Se divertit-on vraiment devant un spectacle auquel on ne croit pas une seconde ? L'amateur de films réalistes demande, sincèrement.
Entre le nanar et le divertisement gratuit, la frontière est souvent trouble...