Parcours Noël
Le Petit Âne de Bethléem, de Don Bluth (1978)
Dans l'antique Israël, un jeune garçon hébreu va à la demande de son père vendre le petit âne au marché. C'est un homme nommé Joseph qui achète l'animal et qui s'en sert pour emmener sa femme enceinte Marie à Bethléem.
Un très joli conte de Noël dans lequel Disney n'avait pas encore renié sa foi. L'histoire d'un petit âne qui va avoir le privilège de rencontrer et de porter la Sainte Famille.
Le Noël de Mickey, de Burny Mattinson (1983)
Le soir de Noël, Ebenezer Scrooge reçoit la visite du fantôme de son ancien associé, Jacob Marley. Il tente de lui faire entendre raison de son comportement d'usurpateur qui ne pourra jamais le rendre heureux.
Scrooge, de Charles Dickens, a été de très nombreuses fois porté au cinéma, mais c'est vraiment ce Noël de Mickey qui aura su le mieux le porter aux plus petits d'entre nous.
L'histoire d'un homme au coeur sec dont la charité s'éveillera d'abord par la peur, puis au contact de la misère humaine.
Maman, j'ai raté l'avion !, de Chris Columbus (1990)
La famille McCallister a décidé de passer les fêtes de Noël à Paris. Seulement Kate et Peter McCallister s'aperçoivent dans l'avion qu'il leur manque le plus jeune de leurs enfants, Kevin, âgé de 9 ans. D'abord désespéré, Kevin reprend vite les choses en main et s'organise pour vivre le mieux possible. Quand deux cambrioleurs choisissent sa maison pour commettre leurs méfaits.
Maman j'ai raté l'avion ne casse pas trois pattes à un canard, et pourtant... Il est fascinant de voir combien les enfants sont captivés par cette histoire qui joue sur leur peur de l'abandon pour tenter d'éveiller en eux le sens de la famille. Le tout enrubanné dans la magie de Noël, où un vieil homme se réconciliera avec son fils, et où l'enchaînement des gags fera rire les têtes blondes. Attention cependant : la violence de certain pièges pourra effrayer certains bambins trop... "premier...
Voir la ficheMiracle sur la 34e rue, de Les Mayfield (1994)
Un homme se prétendant être le Père Noël est interné dans un institut spécialisé. Persuadé de son identité, un jeune avocat décide prendre sa défense.
Un film rigolo dans lequel les américains assument de façon incroyable leur consumérisme, qu'ils marient néanmoins avec la magie de Noël.
Le vrai père Noël qui travaille dans un centre commercial, voilà qui n'est pas banal ! Mais attendez de voir comment le film établit une relation entre un billet de banque, l'existence de Dieu, et celle du père Noël, et vous pourrez mourir en paix ! Le procès auquel va être soumis le vieil est tout bonnement abracadabrantesque !
Attention à la...
Le Grinch, de Ron Howard (2000)
Le Grinch est un croque-mitaine de poils verts qui arbore un sourire élastique jusqu'aux oreilles. Misanthrope exilé, il vit depuis 53 ans dans une grotte sur le mont Crumpit avec son chien Max. Il se nourrit de jus de laitue, d'huile de castor et de lait tourné, et a un cœur trois fois trop petit pour aimer qui que ce soit. Recueilli par deux charmantes vieilles dames, le Grinch aurait aimé avoir une enfance et une scolarité normales, avoir des copains et flirter avec la gentille Martha qui le couvait d'un œil tendre. Mais les petits Whos se comportèrent si cruellement avec lui qu'ils le contraignirent à l'exil.
Du gag à la Jim Carrey et de bons sentiments de Noël, voilà les atouts sans prétention de ce film. Le scénario est sans originalité et assez téléphoné mais il tient la route. Tout le comique repose sur le jeu d'acteur de Jim Carrey et la personnalité qu'il donne au Grinch, là encore c'est du déjà-vu quand on connaît Jim carrey mais ça reste plaisant ! Le divertissement remplit ses fonctions.
Quant aux bons sentiments de Noël, ils s'attaquent au triomphe du matérialisme et de la...
Voir la ficheLe Pôle Express, de Robert Zemeckis (2004)
Un jeune garçon qui se met à douter de l'existence du père Noël monte dans un train mystérieux en partance pour le pôle Nord. À mesure que le Pôle Express s'enfonce dans des contrées enchantées, l'aventure est au rendez-vous et les jeunes passagers prennent conscience de l'étendue de leurs dons.
Un conte de Noël tout à fait charmant, dans lequel on suit les traces d'un petit garçon qui doute de l'existence du père Noël. C'est ainsi qu'il va être embarqué dans un voyage fantastique dont la destination n'est autre que le pôle Nord, demeure du père Noël. Pendant le voyage, amitié, chanson et aventures sont au programme. Les effets spéciaux ont un peu vieilli mais, pour les enfants, la magie opère encore...
En revanche, les plus exigents doivent savoir que Noël est totalement...
La nativité, de Catherine Hardwicke (2006)
En rentrant de sa journée aux champs, Marie apprend que son père a consenti à son mariage avec le charpentier Joseph, qu'elle connaît à peine. Peu après, l'archange Gabriel annonce à la jeune fille qu'elle porte en elle le fils de Dieu. À son retour de chez sa cousine, où elle avait trouvé refuge, son ventre arrondi provoque un scandale. Joseph, qui menace de la répudier, reçoit en rêve la visite de Gabriel, qui l'informe de sa mission et le rassure sur la vertu de sa promise. Le bonheur du couple enfin soudé est de courte durée. En effet, Hérode, qui craint la réalisation de la prophétie de l'Ancien Testament annonçant la venue d'un nouveau roi, resserre son emprise sur ses sujets. Au même moment, un recensement national force Joseph à marcher avec sa femme jusqu'à Bethléem, direction également prise par trois mages guidés par une étoile.
Le Drôle de Noël de Scrooge, de Robert Zemeckis (2009)
Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir.De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...Tout commence la veille de Noël, lorsqu'en rentrant chez lui, Scrooge a d'étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d'autres, aussi magiques que troublantes...Scrooge se voit d'abord confronté à l'Esprit des Noëls passés, qui le replonge dans ses propres souvenirs, réveillant en lui des blessures oubliées et des regrets profondément enfouis...
À travers Le drôle de Noël de Scrooge, sorti en 2009, Robert Zemeckis illustre parfaitement le conte Un chant de Noël, écrit par le célèbre auteur anglais Charles Dickens (1812-1870). Ce dernier, marqué par la pauvreté de son enfance et par l’opposition extrême des classes sociales, retrace l’histoire d’un vieil homme pour qui l’avarice, l’âpreté du gain et la méchanceté sont la seule raison de sa vie.
La mission...
Voir la ficheLa Vie est belle (Capra), de Frank Capra (1946)
Bedford Falls, petite ville de l'État de New York, la veille de Noël. De chaque foyer s'élève une prière. Les paroles murmurées avec ferveur concernent toutes le même homme — George Bailey —, qu'elles proviennent de la bouche de son épouse, de ses enfants, de ses amis et collègues... et de manière générale de tous ceux qui tiennent à lui. Les prières vont être exaucées et Clarence, un ange sans ailes est envoyé au secours de George afin de gagner ses ailes. Avec lui, nous revivons les années écoulées dans la vie de George.Ayant renoncé à son rêve d'enfant de devenir explorateur, pour reprendre la banque de son père, il a toujours consacré son énergie et son argent à l'amélioration des conditions de vie des habitants de la ville, en luttant contre le désir de puissance d'un homme d'affaires sans scrupules.
En 1946, Frank Capra, réalisateur vedette à Hollywood, déjà récompensé par plusieurs Oscars, nous livre un joli conte, La vie est belle, qui ne connaît pas de grand succès à sa sortie, bien qu’il le considérât comme son chef-d’œuvre. En...
Voir la ficheNoël blanc, de Michael Curtiz (1954)
Noël 1944 : lors d'une soirée donnée pour le départ du général Waverly, Phil Davis rencontre le célèbre chanteur Bob Wallace. Par la suite, Phil est amené à la vie de ce dernier. En signe de reconnaissance, celui-ci lui propose alors de former un duo à la fin de la guerre : Phil écrira les chansons et Bob les chantera. Chose promise, chose due : les deux compères créent un spectacle télévisé à succès. Dans ce cadre, ils sont un jour amenés à auditionner Betty et Judy, deux soeurs dont le talent n'a d'égal que la beauté...
L’art de la comédie musicale américaine de « l’âge d’or d’Hollywood », c’est-à-dire les années 50-60, est tout en paradoxes : des chansons sympathiques, qui restent dans la tête et que l’on fredonne bien longtemps encore après la fin du spectacle, et un scénario souvent plus léger qu’une plume ; une débauche de mouvements de la part des danseurs, mais peu d’action ; et au final, l’impression d’en avoir pris « plein les yeux, plein les oreilles...
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