N'écoutez pas les mauvaises langues et, particulièrement, la presse française. Ce film est loin, très loin d'être un navet.
Bien sûr, il est vrai que l'idée d'un duo de flics dépareillé (un rigolo, et un noir sérieux, ça vous dit quelque chose ?) n'est pas de première jeunesse. Mais comme je l'écris parfois, ce n'est pas parce qu'il est fait avec la même recette qu'on n'aime plus le gâteau au chocolat !
Et là, il faut avouer que le tandem fonctionne assez bien, quoique d'autres acteurs n'auraient pas forcément porté leurs rôles aussi efficacement.
Le scénario est quant à lui plein de rebondissements assez savoureux, et laisse une très large place à l'action. Il s'autorise même à dénoncer les conditions d'immigration des Mexicains aux États-Unis et prend le temps de ridiculiser deux gardiens improvisés à la frontière.
Sur le fond, le film peint le milieu dur de la mafia et de sa difficile infiltration par des héros inconnus. Bien que le tout ne soit pas très réaliste (la CIA, la Navy et le FBI s'affrontent de manière assez improbable), le message passe : les gens de bonne volonté sont, en ce bas monde, tributaires de la convoitise des méchants qui, bien entendu, sont leurs supérieurs (à quand un film qui montre l'inverse, pour l'amour du ciel !).
Du point de vue psychologique, la répercussion est brutale : les policiers sont sans foi ni loi et ne font confiance à personne (sauf aux jolies mexicaines qui se déshabillent pour vendre le film). Le tandem comprenant un militaire, celui-ci aspire bien à l'esprit de clan, mais c'est pour son plus grand malheur puisqu'il est traqué par ses meilleurs « amis. »
Un film très divertissant, un peu sale, qui ne prétend pas casser une patte à un canard mais fait éclater des têtes de poulet (vous comprendrez ce clin d’œil si vous le voyez).
N'écoutez pas les mauvaises langues et, particulièrement, la presse française. Ce film est loin, très loin d'être un navet.
Bien sûr, il est vrai que l'idée d'un duo de flics dépareillé (un rigolo, et un noir sérieux, ça vous dit quelque chose ?) n'est pas de première jeunesse. Mais comme je l'écris parfois, ce n'est pas parce qu'il est fait avec la même recette qu'on n'aime plus le gâteau au chocolat !
Et là, il faut avouer que le tandem fonctionne assez bien, quoique d'autres acteurs n'auraient pas forcément porté leurs rôles aussi efficacement.
Le scénario est quant à lui plein de rebondissements assez savoureux, et laisse une très large place à l'action. Il s'autorise même à dénoncer les conditions d'immigration des Mexicains aux États-Unis et prend le temps de ridiculiser deux gardiens improvisés à la frontière.
Sur le fond, le film peint le milieu dur de la mafia et de sa difficile infiltration par des héros inconnus. Bien que le tout ne soit pas très réaliste (la CIA, la Navy et le FBI s'affrontent de manière assez improbable), le message passe : les gens de bonne volonté sont, en ce bas monde, tributaires de la convoitise des méchants qui, bien entendu, sont leurs supérieurs (à quand un film qui montre l'inverse, pour l'amour du ciel !).
Du point de vue psychologique, la répercussion est brutale : les policiers sont sans foi ni loi et ne font confiance à personne (sauf aux jolies mexicaines qui se déshabillent pour vendre le film). Le tandem comprenant un militaire, celui-ci aspire bien à l'esprit de clan, mais c'est pour son plus grand malheur puisqu'il est traqué par ses meilleurs « amis. »
Un film très divertissant, un peu sale, qui ne prétend pas casser une patte à un canard mais fait éclater des têtes de poulet (vous comprendrez ce clin d’œil si vous le voyez).