Les Antillais parlent aux Antillais. Voilà donc un nouveau film « identitaire » qui, après Case départ, de Fabrice Eboué et Thomas Ngijol en 2010, rappelle aux Antillais qui faudrait un peu voir à ne pas oublier ses racines. Lucien Jean-Baptiste plonge donc le spectateur dans la vie de l'île, qu'il essaie à toute force de rendre sympathique en montrant combien elle est animée et chaleureuse. Seulement, désolé d'être un petit Blanc, mais je ne comprends pas ce qu'il peut y avoir d'attirant dans les hurlements des familles et les travelos du carnaval, omniprésents dans le film. Le film n'insiste presque pas sur la beauté des paysages, sur l'histoire de l'île (dont il ne parle rapidement que pour faire une allusion à l'esclavage), etc…
Ce professeur d'
histoire qui revient de la Métropole après trente ans d'absence est d'abord attachant. Il est classe, discret, intelligent, pragmatique. Puis sous prétexte de retrouver ses racines, il se met à se déguiser en femme, à boire comme un trou... bref, quelqu'un qu'on aimerait vraiment connaître.
Dans la vie de l'île, l'ambiance est gaie dans tous les sens du terme. De l'amusement sur de la tristesse, du déchaînement pour oublier, comme dans ce personnage de Zamba, mal dans sa peau.
Les Antilles sont si belles qu'on regrette vraiment de les voir montrées sous ce jour, d'autant que l'intention est inverse.
Que Lucien Jean-Baptiste garde ses bonnes intentions, mais qu'il revoit sa copie... Cette comédie est ratée.
Les Antillais parlent aux Antillais. Voilà donc un nouveau film « identitaire » qui, après Case départ, de Fabrice Eboué et Thomas Ngijol en 2010, rappelle aux Antillais qui faudrait un peu voir à ne pas oublier ses racines. Lucien Jean-Baptiste plonge donc le spectateur dans la vie de l'île, qu'il essaie à toute force de rendre sympathique en montrant combien elle est animée et chaleureuse. Seulement, désolé d'être un petit Blanc, mais je ne comprends pas ce qu'il peut y avoir d'attirant dans les hurlements des familles et les travelos du carnaval, omniprésents dans le film. Le film n'insiste presque pas sur la beauté des paysages, sur l'histoire de l'île (dont il ne parle rapidement que pour faire une allusion à l'esclavage), etc…
Ce professeur d' histoire qui revient de la Métropole après trente ans d'absence est d'abord attachant. Il est classe, discret, intelligent, pragmatique. Puis sous prétexte de retrouver ses racines, il se met à se déguiser en femme, à boire comme un trou... bref, quelqu'un qu'on aimerait vraiment connaître.
Dans la vie de l'île, l'ambiance est gaie dans tous les sens du terme. De l'amusement sur de la tristesse, du déchaînement pour oublier, comme dans ce personnage de Zamba, mal dans sa peau.
Les Antilles sont si belles qu'on regrette vraiment de les voir montrées sous ce jour, d'autant que l'intention est inverse.
Que Lucien Jean-Baptiste garde ses bonnes intentions, mais qu'il revoit sa copie... Cette comédie est ratée.