Un film de mythos, avec des mythos, pour des mythos... Tiré de l'univers BD de Frank Miller, 300 est de retour, avec ses corps huileux et son image hyper esthétisée, où les ralentis répondent aux torrents de sang dans une danse macabre et les hommes ne savent parler qu'avec des grosses voix forcées.
Comme son grand frère, ce deuxième volet prend largement ses distances avec l'Histoire. En réalité le grand Darius n'a participé directement à aucune guerre médique, Artémise est très loin d'avoir joué un rôle aussi important auprès de Xercès et n'était pas particulièrement réputée pour sa cruauté, la Grèce était beaucoup plus favorable à l'invasion Perse qu'on ne le laisse croire dans le film, Xercès était beaucoup moins cinglé et Thémistocle était en réalité un sale type arrogant. Mais à part ça tout va bien.
Finalement tout l'intérêt de ce film tient dans la grosse bouffée de testostérone à couper au couteau dans la salle : nous hommes, nous pas peur, nous aimer Grèce jusqu'au bout, nous respect pour père, armes et bourre-pifs sanglants et, jusque boutisme oblige, nous grosses bêtes transpirantes chopper femme et lui montrer qui être vrai homme ici.
Le tout est servi par une image splendide quoique très sombre, avec des chorégraphies à couper le souffle, des images de synthèse peaufinées, et des mises en scènes remarquables.
Le jeu d'acteurs est quant à lui quelconque sans être mauvais (sauf les chevaux qui jouent très bien les bestioles en panique), les dialogues sont d'une grande pauvreté, les postures franchissent parfois la barre du ridicule et la grosse scène érotique bestiale du milieu est particulièrement énervante.
Dans la salle, beaucoup de filles venues voir le film entre copines. Il faut dire qu'au lycée les mecs virils sont de plus en plus rares...
Un film de mythos, avec des mythos, pour des mythos... Tiré de l'univers BD de Frank Miller, 300 est de retour, avec ses corps huileux et son image hyper esthétisée, où les ralentis répondent aux torrents de sang dans une danse macabre et les hommes ne savent parler qu'avec des grosses voix forcées.
Comme son grand frère, ce deuxième volet prend largement ses distances avec l'Histoire. En réalité le grand Darius n'a participé directement à aucune guerre médique, Artémise est très loin d'avoir joué un rôle aussi important auprès de Xercès et n'était pas particulièrement réputée pour sa cruauté, la Grèce était beaucoup plus favorable à l'invasion Perse qu'on ne le laisse croire dans le film, Xercès était beaucoup moins cinglé et Thémistocle était en réalité un sale type arrogant. Mais à part ça tout va bien.
Finalement tout l'intérêt de ce film tient dans la grosse bouffée de testostérone à couper au couteau dans la salle : nous hommes, nous pas peur, nous aimer Grèce jusqu'au bout, nous respect pour père, armes et bourre-pifs sanglants et, jusque boutisme oblige, nous grosses bêtes transpirantes chopper femme et lui montrer qui être vrai homme ici.
Le tout est servi par une image splendide quoique très sombre, avec des chorégraphies à couper le souffle, des images de synthèse peaufinées, et des mises en scènes remarquables.
Le jeu d'acteurs est quant à lui quelconque sans être mauvais (sauf les chevaux qui jouent très bien les bestioles en panique), les dialogues sont d'une grande pauvreté, les postures franchissent parfois la barre du ridicule et la grosse scène érotique bestiale du milieu est particulièrement énervante.
Dans la salle, beaucoup de filles venues voir le film entre copines. Il faut dire qu'au lycée les mecs virils sont de plus en plus rares...