Techniquement, le film n’est pas irréprochable : on a même l’impression parfois que les transitions ont été laissées à un amateur qui aurait alors pour la première fois utilisé un logiciel de montage pour débutant ! Parce que, en terme de transitions, certaines se résument à quelques fondus au noir ou fondus enchaînés, et
certaines n’existent tout simplement pas… L’image et la musique se coupent net pour laisser la place à une autre image et une autre bande sonore. Je veux bien croire qu’il s’agit d’une vision d’artiste montrant je-ne -sais-quoi, mais ça n’empêche que c’est moche… et lassant à la longue.
Sinon, rien de bien transcendant : des adultères qui se pardonnent et se réconcilient (ou pas), une call-girl, Jamel Debbouze (le seul probablement qui ressent du remords face à l’adultère, mais on a du mal à comprendre si c’est à cause des ennuis professionnels ou de la religion), ainsi que (j’allais l’oublier celui-là) un délinquant sexuel remis en semi-liberté parce que le pauvre se repent et fait des efforts… pour de vrai en plus (!), puisqu&
rsquo;il refuse une « entrevue » avec l’ex-copine d’un sieur qui adultérait avec la femme adultère de son mari qui voulait adultérer avec une fille qui vendait ses services au patron du type dont la femme finit par rencontrer Jamel qui a du mal à accepter l’adultère dans sa conscience. Le scénariste a du faire 50 ans d’études avant de trouver une telle prouesse de finesse surpassant de loin Shakespeare et consorts.
