Après 30 ans d’absence, le personnage le plus emblématique de Leiji Matsumoto refait surface… De quoi ravir nos amis de la génération Albator ! Un travail fin et très efficace a été fait afin que les néophytes les plus ignares puissent comprendre le film, mais il est évident que malgré tous ces efforts appréciés, l'univers et les personnages seront cernés bien plus aisément par les habitués.
Il ne s'agit pas ici d'un remake d'Albator mais bien d'un reboot du personnage (tout comme le Batman de 1989 est devenu The Dark Knight de 2008), une renaissance bien plus innovante, ce qui pourrait surprendre les fans. Pourtant pas d'inquiétude, c'est bien LE créateur d'Albator qui est au commande, et celui-ci s'inscrit donc parfaitement dans la lignée du manga.
Albator est devenu plus sombre, un anti-héros impitoyable, déterminé et sans peur, excellent chef, mais renfermé sur lui-même, livré au désespoir et à la nostalgie. Son ennemi, Ezra, est bouffi d'orgueil et de jalousie, mais a un sens du devoir prononcé et obéit aveuglement à ses supérieurs. Les personnages sont travaillés et complexes, ils ont tous une histoire et essayent de vivre avec, c'est l'une des particularités du style manga. Yama est l'équilibre parfait entre Albator et Ezra ; courageux il incarne l'espoir, il recherche la vérité et son empathie et son intelligence le poussent à agir selon sa conscience.
Le film condamne l’égoïsme, qui pousse à l'autodestruction et part sur des théories un peu plus fumeuses que sont l'éternité de l'humanité et une croyance de l'homme en l'homme.
Le côté manga-mytho est bien sûr toujours très fortement présent donc avis aux amateurs... La qualité du film entièrement en images de synthèse est en revanche époustouflante, avec un cadre magnifique et un sens du détail hors du commun. Les musiques collent parfaitement avec le côté sombre du film.
Ce film ravira les amateurs, mais peut par la complexité de l'histoire et son style particulier en décontenancer plus d'un.
Après 30 ans d’absence, le personnage le plus emblématique de Leiji Matsumoto refait surface… De quoi ravir nos amis de la génération Albator ! Un travail fin et très efficace a été fait afin que les néophytes les plus ignares puissent comprendre le film, mais il est évident que malgré tous ces efforts appréciés, l'univers et les personnages seront cernés bien plus aisément par les habitués.
Il ne s'agit pas ici d'un remake d'Albator mais bien d'un reboot du personnage (tout comme le Batman de 1989 est devenu The Dark Knight de 2008), une renaissance bien plus innovante, ce qui pourrait surprendre les fans. Pourtant pas d'inquiétude, c'est bien LE créateur d'Albator qui est au commande, et celui-ci s'inscrit donc parfaitement dans la lignée du manga.
Albator est devenu plus sombre, un anti-héros impitoyable, déterminé et sans peur, excellent chef, mais renfermé sur lui-même, livré au désespoir et à la nostalgie. Son ennemi, Ezra, est bouffi d'orgueil et de jalousie, mais a un sens du devoir prononcé et obéit aveuglement à ses supérieurs. Les personnages sont travaillés et complexes, ils ont tous une histoire et essayent de vivre avec, c'est l'une des particularités du style manga. Yama est l'équilibre parfait entre Albator et Ezra ; courageux il incarne l'espoir, il recherche la vérité et son empathie et son intelligence le poussent à agir selon sa conscience.
Le film condamne l’égoïsme, qui pousse à l'autodestruction et part sur des théories un peu plus fumeuses que sont l'éternité de l'humanité et une croyance de l'homme en l'homme.
Le côté manga-mytho est bien sûr toujours très fortement présent donc avis aux amateurs... La qualité du film entièrement en images de synthèse est en revanche époustouflante, avec un cadre magnifique et un sens du détail hors du commun. Les musiques collent parfaitement avec le côté sombre du film.
Ce film ravira les amateurs, mais peut par la complexité de l'histoire et son style particulier en décontenancer plus d'un.