American Bluff retrace une histoire d'arnaqueurs américains, emmêlés dans une affaire fort complexe de faux-semblants, diversions, mensonges et autres manipulations en tous genres avec un agent du F.BI.
Dans une Amérique des seventies bourrée de couleurs, de coiffures plus atroces les unes que les autres, une intrigue aux nœuds sacrément ficelés débouche sur une excellente succession de coups de théâtre.
La recette ? L'ambiance, chaleureuse, risiblement démodée, qui entoure cinq formidables acteurs, plus un sixième non affiché, délicieuse surprise pour cinéphiles. Un casting grand luxe très bien utilisé, ce qui est assez rare pour être noté, bien accordé à un scénario très dynamique.
American Bluff s'interroge sur la valeur de la vérité et du mensonge, si on peut s'en servir, et surtout le mal que l'un ou l'autre peuvent faire. L'histoire sert surtout à relater des arnaques de haut vol, où les cartes sont systématiquement changées, mais elle soutient également une vision assez sage de cette question : plus on ment, plus on s'emmêle dans des problèmes toujours plus graves.
Le film monte en puissance, en devenant de plus en plus vitaminé : les dialogues fusent, on rit, on est surpris, on s'angoisse… En deux mots, une réalisation efficace et virevoltante, soutenue par une musique très riche.
Impossible de ne pas se rappeler Scorsese à ses meilleures heures dans un cocktail pareil. La comparaison trouve sa limite dans le fait que la tension dramatique demeure sommaire, le film étant un croisement des genres entre comédie et policier osé et réussi, même si cet amusement bloque l'émotion sur des scènes à fort potentiel émotionnel.
En bref, une nouvelle réussite du talentueux David O'Russell, qui un peu à la manière d'un Attrape-moi si tu peux de Spielberg, mise sur un casting, une histoire et une atmosphère en or, pour un récit prenant comme un alcool !
American Bluff retrace une histoire d'arnaqueurs américains, emmêlés dans une affaire fort complexe de faux-semblants, diversions, mensonges et autres manipulations en tous genres avec un agent du F.BI.
Dans une Amérique des seventies bourrée de couleurs, de coiffures plus atroces les unes que les autres, une intrigue aux nœuds sacrément ficelés débouche sur une excellente succession de coups de théâtre.
La recette ? L'ambiance, chaleureuse, risiblement démodée, qui entoure cinq formidables acteurs, plus un sixième non affiché, délicieuse surprise pour cinéphiles. Un casting grand luxe très bien utilisé, ce qui est assez rare pour être noté, bien accordé à un scénario très dynamique.
American Bluff s'interroge sur la valeur de la vérité et du mensonge, si on peut s'en servir, et surtout le mal que l'un ou l'autre peuvent faire. L'histoire sert surtout à relater des arnaques de haut vol, où les cartes sont systématiquement changées, mais elle soutient également une vision assez sage de cette question : plus on ment, plus on s'emmêle dans des problèmes toujours plus graves.
Le film monte en puissance, en devenant de plus en plus vitaminé : les dialogues fusent, on rit, on est surpris, on s'angoisse… En deux mots, une réalisation efficace et virevoltante, soutenue par une musique très riche.
Impossible de ne pas se rappeler Scorsese à ses meilleures heures dans un cocktail pareil. La comparaison trouve sa limite dans le fait que la tension dramatique demeure sommaire, le film étant un croisement des genres entre comédie et policier osé et réussi, même si cet amusement bloque l'émotion sur des scènes à fort potentiel émotionnel.
En bref, une nouvelle réussite du talentueux David O'Russell, qui un peu à la manière d'un Attrape-moi si tu peux de Spielberg, mise sur un casting, une histoire et une atmosphère en or, pour un récit prenant comme un alcool !