Baby-Sitter malgré lui

Film : Baby-Sitter malgré lui (2011)

Réalisateur : David Gordon Green

Acteurs : Jonah Hill (Noah Griffith), Max Records (Slater), Ari Graynor (Marisa Lewis), J.B. Smoove (Julio)

Durée : 01:40:00


Que dire de The Sitter ? Tout d'abord qu'il s'agit d'un film avec Jonah Hill (comme 21 Jump Street, 2012), ce qui laisse envisager le niveau...

Nous sommes ici confrontés à une comédie américaine basique, où l'on représente un personnage type looser qui sera confronté aux épreuves de la vie et en ressortira grandi, pour faire simple. La réalisation est simple et sans risque, les plans serrés servent moins ici à cacher les montages des cascades qu'à montrer tout et n'importe quoi. Les dialogues sont sensés jouer sur le comique de situation, mais ce dernier est émoussé par le manque de crédibilité des situations.

Il y a certes un semblant d'embryon de réflexion sur un problème que rencontre un des enfants.

Mais immédiatement cela nous amène à l'une des nombreuses inepties si affligeantes du film. On connaît en effet les deux courants opposés qui encouragent l'homosexualité : celui qui estime qu'il s'agit d'un choix (c'est entre autres celui qui prétend que le sexe se choisit) et celui qui affirme qu'il s'agit d'une caractéristique innée. Le film défend clairement la deuxième option, sans compter que l'on y raconte que si un garçon est sensible, c'est parce qu'il est gay...

Et ne parlons même pas des relations des « couples » !

Au final, ce qui fait la comédie américaine est manqué, puisque non seulement l'anti-héros n'est pas confronté à des épreuves de la vie, mais à des situations invraisemblables où il fait toujours les mauvais choix, et il ne ressort pas grandi pour un pouce de cette « aventure ».