On prend les mêmes et on recommence. Révélée dans Le grand journal de Canal +, où ils étaient plus ou moins drôles, la bande à Fifi récidive dans un Babysitting 2 qui n'a plus grand-chose d'un babysitting (mais il faut bien justifier le titre !).
Pour ce deuxième opus, ils ont sortis les grands moyens. Leurs premières aventures ayant été plébiscitées par le public, les voilà donc partis tourner au Brésil un épisode qui fut bien plus exigeant puisque, par exemple, les acteurs ont dû passer leur brevet de parachutisme.
Les ressorts comiques sont exactement les mêmes. Au travers de ce patchwork de sketchs comiques, Philippe Lacheau ressert à la française les grands airs d'un Ben Stiller embarqué dans des situations qui le dépassent. Pour donner au tout une « crédibilité », la majorité du film est tourné en « found footage », ce qui permet aux comédiens de s'adresser au cameraman, de multiplier les regards caméra et, par conséquent, de prendre le public à témoin. Comme dans le premier opus, les blagues graveleuses se multiplient et, afin de relever le côté croustillant, le scénariste a rajouté deux nymphes supplémentaires (tandis que le premier film tournait presque exclusivement autour de la jolie Alice David), incarnées par Elodie Fontan (déjà à l'affiche avec Christian Clavier dans Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?) et Elisa Bachir Bey (l'épouse du bluesman britannique Julian Peretta). Comme le précédent, donc, le rire vient nous chercher là où ça fait du bien mais, souvent, aux endroits coupables...
Christian Clavier, de son côté, succède à Gérard Jugnot dans le rôle de l'adulte raisonnable, caractériel et, évidemment, pas si propre et honnête que ça. De la part de l'acteur, c'est un excellent choix. Aucun doute que Philippe Lacheau et ses amis incarnent une nouvelle génération de comiques prometteurs, ce qui permet d'établir une liaison entre les âges et de remettre papy dans la course.
Les questions de fond sous-jacentes sont parfaitement classiques et inintéressantes.
La bonne vieille tarte à la crème de l'écologie d'abord, Cop21 oblige, où on dénonce les méchants occidentaux pollueurs et cyniques.
Ensuite le comportement peureux de Philippe Lacheau, alias Franck, qui ne sait pas défendre sa copine Sonia au prix de subir ses foudres, et qui va devoir apprendre tout au long de l'épisode à prendre sur lui pour surmonter ses angoisses. Y parviendra-t-il ? Personnellement je pense qu'il est tout aussi lopette avant qu'après mais bon… A vous de juger…
Et c'est tout. Voilà… Pas de quoi réveiller Aristote !
On prend les mêmes et on recommence. Révélée dans Le grand journal de Canal +, où ils étaient plus ou moins drôles, la bande à Fifi récidive dans un Babysitting 2 qui n'a plus grand-chose d'un babysitting (mais il faut bien justifier le titre !).
Pour ce deuxième opus, ils ont sortis les grands moyens. Leurs premières aventures ayant été plébiscitées par le public, les voilà donc partis tourner au Brésil un épisode qui fut bien plus exigeant puisque, par exemple, les acteurs ont dû passer leur brevet de parachutisme.
Les ressorts comiques sont exactement les mêmes. Au travers de ce patchwork de sketchs comiques, Philippe Lacheau ressert à la française les grands airs d'un Ben Stiller embarqué dans des situations qui le dépassent. Pour donner au tout une « crédibilité », la majorité du film est tourné en « found footage », ce qui permet aux comédiens de s'adresser au cameraman, de multiplier les regards caméra et, par conséquent, de prendre le public à témoin. Comme dans le premier opus, les blagues graveleuses se multiplient et, afin de relever le côté croustillant, le scénariste a rajouté deux nymphes supplémentaires (tandis que le premier film tournait presque exclusivement autour de la jolie Alice David), incarnées par Elodie Fontan (déjà à l'affiche avec Christian Clavier dans Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?) et Elisa Bachir Bey (l'épouse du bluesman britannique Julian Peretta). Comme le précédent, donc, le rire vient nous chercher là où ça fait du bien mais, souvent, aux endroits coupables...
Christian Clavier, de son côté, succède à Gérard Jugnot dans le rôle de l'adulte raisonnable, caractériel et, évidemment, pas si propre et honnête que ça. De la part de l'acteur, c'est un excellent choix. Aucun doute que Philippe Lacheau et ses amis incarnent une nouvelle génération de comiques prometteurs, ce qui permet d'établir une liaison entre les âges et de remettre papy dans la course.
Les questions de fond sous-jacentes sont parfaitement classiques et inintéressantes.
La bonne vieille tarte à la crème de l'écologie d'abord, Cop21 oblige, où on dénonce les méchants occidentaux pollueurs et cyniques.
Ensuite le comportement peureux de Philippe Lacheau, alias Franck, qui ne sait pas défendre sa copine Sonia au prix de subir ses foudres, et qui va devoir apprendre tout au long de l'épisode à prendre sur lui pour surmonter ses angoisses. Y parviendra-t-il ? Personnellement je pense qu'il est tout aussi lopette avant qu'après mais bon… A vous de juger…
Et c'est tout. Voilà… Pas de quoi réveiller Aristote !