Sur une intrigue déjà vue, Bachelorette se démarque par un traitement énergique et nauséabond du thème de l’enterrement de vie de jeune fille et de la fidélité (ou des vacheries) entre meilleures copines.Il faut croire que l’amitié a pris une tournure destroy, et qu’il est devenu
cool et branchouille de se moquer de ses amis, de les laisser tomber au pire moment, de les entraîner dans les pires frasques en se disant qu’un hug suffira à se faire pardonner . C’est en effet à se demander où se trouve l’amitié, la belle, la vertueuse comme disait Aristote. Ou alors que l’amitié entre filles est un genre d’ovni dans les relations humaines, dans lequel il est de bon ton d’être la moins recommandable et la plus détestable possible pour être bien entourée et aimée. Mais ça, nous n’y croyons pas une seconde.Gageons qu’il ne s’agit là que d’un cas filmique : car à trop forcer le trait, à loucher sur Very Bad Trip et consorts, Bachelorette s’enfonce dans des marécages de grossièretés et de bêtises, à en devenir invraisemblable et pathétique.Le film devient réellement naus&
eacute;eux en s’acharnant à faire voler en éclat toutes les barrières avec un cynisme et un humour trash, parfois décapant, avouons-le, mais souvent affligeant. Le tout est servi par un scénario cousu de fil blanc, qui voit trois copines conviées à devenir demoiselles d’honneur au mariage de leur ancienne souffre-douleur des années lycée… On a vu plus crédible.Hystérique, caricatural, névrosé et régressif, Bachelorette est décidément une mauvaise surprise et dissimule, sous des éclats de rire un peu forcés, une attaque frontale et balourde des conventions sociales les plus élémentaires.
Sur une intrigue déjà vue, Bachelorette se démarque par un traitement énergique et nauséabond du thème de l’enterrement de vie de jeune fille et de la fidélité (ou des vacheries) entre meilleures copines.Il faut croire que l’amitié a pris une tournure destroy, et qu’il est devenu cool et branchouille de se moquer de ses amis, de les laisser tomber au pire moment, de les entraîner dans les pires frasques en se disant qu’un hug suffira à se faire pardonner . C’est en effet à se demander où se trouve l’amitié, la belle, la vertueuse comme disait Aristote. Ou alors que l’amitié entre filles est un genre d’ovni dans les relations humaines, dans lequel il est de bon ton d’être la moins recommandable et la plus détestable possible pour être bien entourée et aimée. Mais ça, nous n’y croyons pas une seconde.Gageons qu’il ne s’agit là que d’un cas filmique : car à trop forcer le trait, à loucher sur Very Bad Trip et consorts, Bachelorette s’enfonce dans des marécages de grossièretés et de bêtises, à en devenir invraisemblable et pathétique.Le film devient réellement naus& eacute;eux en s’acharnant à faire voler en éclat toutes les barrières avec un cynisme et un humour trash, parfois décapant, avouons-le, mais souvent affligeant. Le tout est servi par un scénario cousu de fil blanc, qui voit trois copines conviées à devenir demoiselles d’honneur au mariage de leur ancienne souffre-douleur des années lycée… On a vu plus crédible.Hystérique, caricatural, névrosé et régressif, Bachelorette est décidément une mauvaise surprise et dissimule, sous des éclats de rire un peu forcés, une attaque frontale et balourde des conventions sociales les plus élémentaires.