Attention ce coup d'oeil révèle une petite partie de l'intrigue !
Le polar noir à l’américaine fut un genre à part entière qui connut notamment son heure de gloire dans les années 1970. Cette époque, ainsi que l’influence de Sidney Lumet, plane largement sur ce premier film solo d’Allen Hughes (co-réalisateur avec son frère Albert de From Hell avec Johnny Depp). Un genre devenu rare donc, remis au goût du jour avec un film qui connut une genèse difficile : le scénario rédigé en 2008 resta trois ans dans un placard avant d’être produit. Mark Wahlberg, héros du film, en est également le co-producteur et s’est beaucoup investi dans sa conception.
Et ce film va-t-il renouveler efficacement le genre ? Il y a des doutes au vu de son faible score au box-office américain. Il est vrai que les clichés s’accumulent : le héros est bien sûr un ancien policier alcoolique à la vie de couple difficile, et le regard porté sur la vie politique de New-York est fort convenu. Reste un très bon scénario et d’excellents numéros d’acteurs avec notamment le duel Walhberg-Crowe et une ambiance urbaine sombre et saisissante telle que seul le cinéma américain récent peut le faire.
Le message général du film respecte tout à fait la philosophie morale réaliste puisque si, auparavant, le héros et ses alliés doivent dissimuler sa propre implication dans un homicide volontaire pour faire tomber le maire responsable de magouilles et de meurtre, il décide à la fin de faire condamner le meurtrier, quitte à payer très cher ses fautes passées.
On notera également (fait rare) la dénonciation de l'impact de l'érotisme sur les acteurs (est-ce du à l'éducation catholique de Mark Whalberg ?). Dans ce film pour le reste très propre, on assiste en effet à une courte scène érotique jouée par la compagne de l'acteur, qui fera voler le couple en éclat. Afin d'assumer parfaitement le message, cette scène aurait gagné à n'être que légèrement suggérée.
Attention ce coup d'oeil révèle une petite partie de l'intrigue !
Le polar noir à l’américaine fut un genre à part entière qui connut notamment son heure de gloire dans les années 1970. Cette époque, ainsi que l’influence de Sidney Lumet, plane largement sur ce premier film solo d’Allen Hughes (co-réalisateur avec son frère Albert de From Hell avec Johnny Depp). Un genre devenu rare donc, remis au goût du jour avec un film qui connut une genèse difficile : le scénario rédigé en 2008 resta trois ans dans un placard avant d’être produit. Mark Wahlberg, héros du film, en est également le co-producteur et s’est beaucoup investi dans sa conception.
Et ce film va-t-il renouveler efficacement le genre ? Il y a des doutes au vu de son faible score au box-office américain. Il est vrai que les clichés s’accumulent : le héros est bien sûr un ancien policier alcoolique à la vie de couple difficile, et le regard porté sur la vie politique de New-York est fort convenu. Reste un très bon scénario et d’excellents numéros d’acteurs avec notamment le duel Walhberg-Crowe et une ambiance urbaine sombre et saisissante telle que seul le cinéma américain récent peut le faire.
Le message général du film respecte tout à fait la philosophie morale réaliste puisque si, auparavant, le héros et ses alliés doivent dissimuler sa propre implication dans un homicide volontaire pour faire tomber le maire responsable de magouilles et de meurtre, il décide à la fin de faire condamner le meurtrier, quitte à payer très cher ses fautes passées.
On notera également (fait rare) la dénonciation de l'impact de l'érotisme sur les acteurs (est-ce du à l'éducation catholique de Mark Whalberg ?). Dans ce film pour le reste très propre, on assiste en effet à une courte scène érotique jouée par la compagne de l'acteur, qui fera voler le couple en éclat. Afin d'assumer parfaitement le message, cette scène aurait gagné à n'être que légèrement suggérée.