Très beau graphiquement, Clochette et le secret des fées affiche son jeu d'entrée avec ses décors chauds et colorés, bien que manquant
peut-être de détails. On fera abstraction des petits poèmes et chansons plutôt roses bonbon, ce qui est dommage car certains Walt Disney peuvent s'appuyer sur de superbes BO, comme Le Roi Lion (Roger Allers and Rob Minkoff, 1994), ou Aladdin (John Musker and Ron Clements, 1993).
La protagoniste principale, Clochette, est à la réflexion plus intéressante qu'il n'en paraît : intrépide, espiègle, enthousiaste, débrouillarde (et coquette) tout à la fois, elle va d'abord enfreindre LA loi, principalement par curiosité, mais sans mettre en jeu la sécurité de ses comparses. C'est par la suite, alors qu'un manque de prudence va mener indirectement à la catastrophe, qu'elle n'hésite pas à se sacrifier pour sauver « l'équilibre de la vallée » (même si tout est bien qui finit bien : c'est un Walt Disney) ; on
peut donc lui attribuer également du courage, ainsi qu'une certaine part de responsabilité.
Il est dommage que la transgression de la loi par la petite fée semble être bénéfique au final, légitimée par l'existence de règles douteuses. S'il est assez clair que Clochette agit sans prendre conscience des conséquences, il serait dommage que l'idée perçue par les enfants soit qu'il est bon de transgresser les règles... pas de quoi tirer le signal d'alarme, mais c'est toujours bon à signaler !
On a donc devant les yeux un divertissement sympathique, mais qui plaira définitivement bien plus aux petits, car si le « mignon tout plein » ne dérange pas forcément, un côté rose bonbon vient s'ajouter, que certains trouveront désagréable.
Très beau graphiquement, Clochette et le secret des fées affiche son jeu d'entrée avec ses décors chauds et colorés, bien que manquant peut-être de détails. On fera abstraction des petits poèmes et chansons plutôt roses bonbon, ce qui est dommage car certains Walt Disney peuvent s'appuyer sur de superbes BO, comme Le Roi Lion (Roger Allers and Rob Minkoff, 1994), ou Aladdin (John Musker and Ron Clements, 1993).
La protagoniste principale, Clochette, est à la réflexion plus intéressante qu'il n'en paraît : intrépide, espiègle, enthousiaste, débrouillarde (et coquette) tout à la fois, elle va d'abord enfreindre LA loi, principalement par curiosité, mais sans mettre en jeu la sécurité de ses comparses. C'est par la suite, alors qu'un manque de prudence va mener indirectement à la catastrophe, qu'elle n'hésite pas à se sacrifier pour sauver « l'équilibre de la vallée » (même si tout est bien qui finit bien : c'est un Walt Disney) ; on peut donc lui attribuer également du courage, ainsi qu'une certaine part de responsabilité.
Il est dommage que la transgression de la loi par la petite fée semble être bénéfique au final, légitimée par l'existence de règles douteuses. S'il est assez clair que Clochette agit sans prendre conscience des conséquences, il serait dommage que l'idée perçue par les enfants soit qu'il est bon de transgresser les règles... pas de quoi tirer le signal d'alarme, mais c'est toujours bon à signaler !
On a donc devant les yeux un divertissement sympathique, mais qui plaira définitivement bien plus aux petits, car si le « mignon tout plein » ne dérange pas forcément, un côté rose bonbon vient s'ajouter, que certains trouveront désagréable.