Cloclo, le retour. A l'heure où les téléchargements illégaux ne font rien que faire bobo aux maisons de disques (qui n'en sont quand même pas au point de revendre les Porsches), quoi de plus judicieux que de sortir un petit film de
derrière les fagots pour relancer les ventes et perpétuer le mythe.
C'est probablement ce que se sont dit les deux fils du mal aimé, Claude (Jr) et Marc François, co-producteurs du film.
Comme d'habitude la réalisation, parfois audacieuse, gomme légèrement ou excuse les travers du personnage, comme d'habitude on montre de belles images de foule en liesse devant la bonne humeur du chanteur, comme d'habitude on montre les tourments de sa vie sentimentale et on espère que les revenus du film nous offriront des lundis au soleil, bref, c'est toujours le même refrain.
Pourtant il faut reconnaître que ce type de film, véritable success story dans les règles de l'art (un petit pauvre donne tout ce qu'il a pour réussir à devenir le numéro 1), peut redonner du baume au cœur de la jeunesse fran&
ccedil;aise, à laquelle on raconte inlassablement que tout est fichu et que le monde n'est qu'un oursin. Mais le risque est aussi de se cantonner au côté bling bling de l'artiste, qu'on aime reprocher à un Président quand on n'en profite pas soi-même. Le film se complaît ainsi à montrer que les filles sont belles, belles, belles comme le jour et que l'argent procure bien des plaisirs. Les jeunes rêveurs pourront donc souffrir en espérant s'offrir un jour les mêmes joies fugaces, et souffrir de nouveau quand ils les auront enfin sans pour autant pouvoir étancher leur soif d'absolu.
Mais ne salissons pas la mémoire de celui qui repose aujourd'hui au milieu de ses chers magnolias. Alors dors petit homme, le spectacle est terminé...
Cloclo, le retour. A l'heure où les téléchargements illégaux ne font rien que faire bobo aux maisons de disques (qui n'en sont quand même pas au point de revendre les Porsches), quoi de plus judicieux que de sortir un petit film de derrière les fagots pour relancer les ventes et perpétuer le mythe.
C'est probablement ce que se sont dit les deux fils du mal aimé, Claude (Jr) et Marc François, co-producteurs du film.
Comme d'habitude la réalisation, parfois audacieuse, gomme légèrement ou excuse les travers du personnage, comme d'habitude on montre de belles images de foule en liesse devant la bonne humeur du chanteur, comme d'habitude on montre les tourments de sa vie sentimentale et on espère que les revenus du film nous offriront des lundis au soleil, bref, c'est toujours le même refrain.
Pourtant il faut reconnaître que ce type de film, véritable success story dans les règles de l'art (un petit pauvre donne tout ce qu'il a pour réussir à devenir le numéro 1), peut redonner du baume au cœur de la jeunesse fran& ccedil;aise, à laquelle on raconte inlassablement que tout est fichu et que le monde n'est qu'un oursin. Mais le risque est aussi de se cantonner au côté bling bling de l'artiste, qu'on aime reprocher à un Président quand on n'en profite pas soi-même. Le film se complaît ainsi à montrer que les filles sont belles, belles, belles comme le jour et que l'argent procure bien des plaisirs. Les jeunes rêveurs pourront donc souffrir en espérant s'offrir un jour les mêmes joies fugaces, et souffrir de nouveau quand ils les auront enfin sans pour autant pouvoir étancher leur soif d'absolu.
Mais ne salissons pas la mémoire de celui qui repose aujourd'hui au milieu de ses chers magnolias. Alors dors petit homme, le spectacle est terminé...