Comment tuer son boss 2

Film : Comment tuer son boss 2 (2014)

Réalisateur : Sean Anders

Acteurs : Jason Bateman (Nick Hendricks), Charlie Day (Dale Arbus), Jason Sudeikis (Kurt Buckman), Jennifer Aniston (Dr. Julia Harris)

Durée : 01:48:00


Une bande de deux débiles et demie (le troisième l’est moins) essaie de se venger d’une arnaque… Avec des accents à la Very Bad Trip, le trio masculin enchaîne les maladresses, avec le même Q.I. qu’Eric et Ramzy dans La Tour Montparnasse infernale par exemple.

Le film demande tout d’abord de n’être pas exigeant. L’aventure aux allures de thriller est bien faiblarde, ce n’est pas plus le sujet du film que l’enquête menée par OSS 117 dans le film éponyme, de toute façon. Simple prétexte aux gags.
L’humour est décalé, assez pour ne pas faire desserrer les dents à ceux qui n’aiment guère la farce et le burlesque. Malheureusement, la flopée d’idées franchement drôles est complètement gâchée par une vague plus énorme encore de lourdeurs plus vulgaires les unes que les autres.

La bonne prestation des acteurs, manifestement à fond dans leurs rôles (mention spéciale aux apparitions de Jamie Foxx) ne peut faire oublier tant de gags consternants. Les aventures d’hommes-catastrophes ont pourtant bien inspiré des classiques comme
The Party. Mais incapable de distinguer les bonnes des mauvaises blagues, le scénariste va de la farce surprenante et bon enfant jusqu’au graveleux le plus lourd qui soit. Même si on aime les gauloiseries, ce n’est pas bon. Rire sur le sexe comme des ados dans une cour de récré, pitié, on ne paie pas une place pour ça…

Il aurait fallu bosser un peu plus peut-être, afin que tout l’humour du film soit le même ! On aurait bien ri, sans l’affliction qui pèse à la sortie. Ce qui devait être la comédie déjantée de Noël se range elle-même au placard des comédies banales et lourdingues ! Tant pis pour eux, surtout pour Christoph Waltz, qui n’a pas l’air d’avoir compris que sa cote était à présent bien plus haute que ce genre de films… Fausse bonne idée de sortie comédie, en tout cas. Restez chez vous !