Encore un classique de la littérature française adapté par des Anglo-saxons. Après le Bel Ami de Guy de Maupassant, c’est au tour de Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset. Même si la réalisatrice Sylvie Verheyde (la chronique autobiographique Stella) est française, le film est une coproduction franco-britannico-allemande et fut tourné en anglais.
Le casting révèle une
surprise pour le rôle principal puisqu’il s’agit du chanteur Pete Doherty dont c’est le premier rôle au cinéma. Choix surprenant, mais finalement judicieux, l’auteur-compositeur s’avère assez crédible dans le rôle, aussi bien par son physique que par son jeu d’acteur. Face à lui, on trouve Charlotte Gainsbourg dans un rôle assez proche de celui qu’elle tenait dans Jane Eyre de Franco Zeffirelli.
Celle-ci est également très convaincante dans son personnage de maîtresse tendre mais ambiguë. À l’exception de quelques scènes, le film reste globalement fidèle au roman d’origine et restitue bien l’atmosphère de son époque.
En revanche, mieux vaut prévoir les antidépresseurs car l’histoire véhicule un désespoir souvent proche du morbide en plus d’être extrêmement lente et
passablement ennuyeuse. Il faut vraiment être passionné par l’œuvre de Musset pour arriver à être intéressé par l’intrigue jusqu’au bout et aussi avoir un optimisme à toutes épreuves, tant le film semble se complaire dans la désespérance, le malheur, voire le glauque. La vision de l’amour et de la vie de couple que donne le film est loin d’être réjouissante, même si la dernière phrase du film laisse planer un timide soupçon d’espoir.
Encore un classique de la littérature française adapté par des Anglo-saxons. Après le Bel Ami de Guy de Maupassant, c’est au tour de Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset. Même si la réalisatrice Sylvie Verheyde (la chronique autobiographique Stella) est française, le film est une coproduction franco-britannico-allemande et fut tourné en anglais.
Le casting révèle une surprise pour le rôle principal puisqu’il s’agit du chanteur Pete Doherty dont c’est le premier rôle au cinéma. Choix surprenant, mais finalement judicieux, l’auteur-compositeur s’avère assez crédible dans le rôle, aussi bien par son physique que par son jeu d’acteur. Face à lui, on trouve Charlotte Gainsbourg dans un rôle assez proche de celui qu’elle tenait dans Jane Eyre de Franco Zeffirelli.
Celle-ci est également très convaincante dans son personnage de maîtresse tendre mais ambiguë. À l’exception de quelques scènes, le film reste globalement fidèle au roman d’origine et restitue bien l’atmosphère de son époque.
En revanche, mieux vaut prévoir les antidépresseurs car l’histoire véhicule un désespoir souvent proche du morbide en plus d’être extrêmement lente et passablement ennuyeuse. Il faut vraiment être passionné par l’œuvre de Musset pour arriver à être intéressé par l’intrigue jusqu’au bout et aussi avoir un optimisme à toutes épreuves, tant le film semble se complaire dans la désespérance, le malheur, voire le glauque. La vision de l’amour et de la vie de couple que donne le film est loin d’être réjouissante, même si la dernière phrase du film laisse planer un timide soupçon d’espoir.