Les ados qui s'entassaient dans la salle avec agitation et pop-corn ont dû déchanter ! Certes le réalisateur Steven Knight nous gratifie de quelques scènes d'action et de chorégraphies martiales mais on est davantage dans l'esprit d'un Faucon Maltais que d'un Expendable !
Crazy Joe est en effet un film noir à l'anglaise surprenant. Dans un décor londonien sombre, mis en valeur par une image très contrastée, les scènes nocturnes sont dominantes. La caméra nous mène dans les bas-fonds de Londres mais aussi dans une église. Cette ambiance réussie, très caractéristique du « film noir », est le contexte idoine pour faire évoluer le héros de ce genre cinématographique.
Jason Statham incarne un ancien des forces spéciales britanniques qui vit dans la rue au milieu des cartons entre alcoolisme et trafic de drogue. L’ambiguïté du personnage est fondamentale puisqu'elle permet d'en retirer une richesse scénaristique et surtout un message universel. Le film invite le spectateur à se situer à la fois dans son identité et dans la moralité de ses actes. La faiblesse du personnage correspond au plus petit dénominateur commun de l'humanité. Crazy Joe, malgré sa folie, va chercher à donner un sens à sa vie. Dans des conditions lamentables, il recherche le bien des autres avant le sien, n'existant plus pour lui-même. Sa rencontre avec Cristina, une religieuse perturbée victime d'abus sexuels dans son enfance, va lui offrir un oxygène même si très rapidement l'impossibilité de cet amour va s'imposer. Un film un peu torturé donc, qui pose d'intéressantes questions morales, tente d'en faire ressortir le bien mais n'apporte toutefois pas beaucoup de réponses.
Les ados qui s'entassaient dans la salle avec agitation et pop-corn ont dû déchanter ! Certes le réalisateur Steven Knight nous gratifie de quelques scènes d'action et de chorégraphies martiales mais on est davantage dans l'esprit d'un Faucon Maltais que d'un Expendable !
Crazy Joe est en effet un film noir à l'anglaise surprenant. Dans un décor londonien sombre, mis en valeur par une image très contrastée, les scènes nocturnes sont dominantes. La caméra nous mène dans les bas-fonds de Londres mais aussi dans une église. Cette ambiance réussie, très caractéristique du « film noir », est le contexte idoine pour faire évoluer le héros de ce genre cinématographique.
Jason Statham incarne un ancien des forces spéciales britanniques qui vit dans la rue au milieu des cartons entre alcoolisme et trafic de drogue. L’ambiguïté du personnage est fondamentale puisqu'elle permet d'en retirer une richesse scénaristique et surtout un message universel. Le film invite le spectateur à se situer à la fois dans son identité et dans la moralité de ses actes. La faiblesse du personnage correspond au plus petit dénominateur commun de l'humanité. Crazy Joe, malgré sa folie, va chercher à donner un sens à sa vie. Dans des conditions lamentables, il recherche le bien des autres avant le sien, n'existant plus pour lui-même. Sa rencontre avec Cristina, une religieuse perturbée victime d'abus sexuels dans son enfance, va lui offrir un oxygène même si très rapidement l'impossibilité de cet amour va s'imposer. Un film un peu torturé donc, qui pose d'intéressantes questions morales, tente d'en faire ressortir le bien mais n'apporte toutefois pas beaucoup de réponses.