C'est l'histoire de deux types que
tout sépare. Ethan est vulgaire, évaporé et totalement décomplexé; Peter guindé, propre sur lui et pressurisé par son rythme de vie. Contraints à voyager ensemble, ils vont se détester puis s'apprécier dans la tourmente d'un road movie animé.
Grâce à un très bon jeu d'acteurs il en ressort une comédie très moyenne, sauvée par quelques bons gags et des situations parfois cocasses, qui ne va pas au bout de ses prétentions. On aurait aimé que chacun des deux personnages progressent en profondeur, mais les caractères mêmes sont traités avec superficialité. Peter est emporté quand l'autre est on ne peut plus « zen. » Mais cela s'arrête là. Ethan est objectivement répugnant : il se drogue, n'hésite pas à se masturber en public pour mieux s'endormir, pose des actes sans en mesurer aucune conséquence (irresponsabilité partagée
par Charlie Sheen dans Mon oncle Charlie, dont il est un fan et qui s'invite dans le film), mais il est présenté malgré tout comme un individu au fond sympathique. Or il reste le même jusqu'à la fin.
Seul Peter va progresser et devenir moins méchant.
Il va devoir apprendre à faire œuvre de patience, à accepter l'autre bien qu'il soit différent, et à sortir de sa bourrasque quotidienne pour goûter les valeurs essentielles comme l'amitié. Mais en l'occurrence le mot est galvaudée. L'amitié s'entendant d'une communion pour un épanouissement mutuel, comment être réellement amis quand on est si différents ? On peut au mieux apprécier les qualités de l'autre, voire
apprécier sa compagnie, mais on est encore bien loin de l'amitié !
Plus encore, faut-il être tolérant au point d'accepter l'inacceptable ? La leçon du film échoue à l'épreuve d'une réflexion approfondie.
Une comédie qui rappelle celles de Francis Veber mais à l'américaine, avec beaucoup, beaucoup plus de superficialité et de vulgarité.
C'est l'histoire de deux types que
tout sépare. Ethan est vulgaire, évaporé et totalement décomplexé; Peter guindé, propre sur lui et pressurisé par son rythme de vie. Contraints à voyager ensemble, ils vont se détester puis s'apprécier dans la tourmente d'un road movie animé.
Grâce à un très bon jeu d'acteurs il en ressort une comédie très moyenne, sauvée par quelques bons gags et des situations parfois cocasses, qui ne va pas au bout de ses prétentions. On aurait aimé que chacun des deux personnages progressent en profondeur, mais les caractères mêmes sont traités avec superficialité. Peter est emporté quand l'autre est on ne peut plus « zen. » Mais cela s'arrête là. Ethan est objectivement répugnant : il se drogue, n'hésite pas à se masturber en public pour mieux s'endormir, pose des actes sans en mesurer aucune conséquence (irresponsabilité partagée
par Charlie Sheen dans Mon oncle Charlie, dont il est un fan et qui s'invite dans le film), mais il est présenté malgré tout comme un individu au fond sympathique. Or il reste le même jusqu'à la fin.
Seul Peter va progresser et devenir moins méchant.
Il va devoir apprendre à faire œuvre de patience, à accepter l'autre bien qu'il soit différent, et à sortir de sa bourrasque quotidienne pour goûter les valeurs essentielles comme l'amitié. Mais en l'occurrence le mot est galvaudée. L'amitié s'entendant d'une communion pour un épanouissement mutuel, comment être réellement amis quand on est si différents ? On peut au mieux apprécier les qualités de l'autre, voire
apprécier sa compagnie, mais on est encore bien loin de l'amitié !
Plus encore, faut-il être tolérant au point d'accepter l'inacceptable ? La leçon du film échoue à l'épreuve d'une réflexion approfondie.