Les Monty Python réalisent ici un quasi chef-d'oeuvre dans lequel l'inventité le dispute à l'humour.
Inventivité, il en faudra par exemple pour imaginer la prise d'assaut d'une multinationale américaine par une compagnie d'assurance britannique.
Quant à l'humour, il passe essentiellement par une satire à l'acide de la société anglaise, extrêmement soignée par le scénario et dans laquelle tout est mis à mal : l'école, l'armée, l'église catholique, les églises protestantes, etc.
Etudier la vision de l'Eglise catholique est très intéressante pour comprendre l'approche de la fine équipe.
Celle-ci est certes accusée de pousser les pauvres à multiplier les enfants au risque avéré de les faire crever de faim, mais c'est le passage de la prière qui est à la fois le plus drôle est le plus glaçant. Pour les clowns anglais, en effet, la première partie du culte est de dire à Dieu combien il est grand, beau, fort, et intelligent, tandis que la seconde est de lui demander de ne pas nous torturer, nous griller, nous brûler au 3è degré etc.
On saisit que le sens de la vie nous sera bientôt enseigné par des loustics assez imperméables à l'amour divin. Pour eux, pas de relation avec Dieu, pas d'échange entre le créateur et la créature, se livrant ainsi à une sécheresse peut-être engendrée par les rigueurs de la société anglaise.
Derrière le rire, donc, c'est de l'ultra-violence qui passe. Les officiers anglais indifférents au sort de centaines de soldats occis, mais enquêtant sur le sort de la jambe disparue d'un de leurs collègues...
Ajoutons à cela que la classe de l'humour british n'exclut manifestement pas la vulgarité : obèse vomissant, paires de fesses poilues etc. ne seront pas épargnés aux infortunés chasseurs de rires...
Les Monty Python réalisent ici un quasi chef-d'oeuvre dans lequel l'inventité le dispute à l'humour.
Inventivité, il en faudra par exemple pour imaginer la prise d'assaut d'une multinationale américaine par une compagnie d'assurance britannique.
Quant à l'humour, il passe essentiellement par une satire à l'acide de la société anglaise, extrêmement soignée par le scénario et dans laquelle tout est mis à mal : l'école, l'armée, l'église catholique, les églises protestantes, etc.
Etudier la vision de l'Eglise catholique est très intéressante pour comprendre l'approche de la fine équipe.
Celle-ci est certes accusée de pousser les pauvres à multiplier les enfants au risque avéré de les faire crever de faim, mais c'est le passage de la prière qui est à la fois le plus drôle est le plus glaçant. Pour les clowns anglais, en effet, la première partie du culte est de dire à Dieu combien il est grand, beau, fort, et intelligent, tandis que la seconde est de lui demander de ne pas nous torturer, nous griller, nous brûler au 3è degré etc.
On saisit que le sens de la vie nous sera bientôt enseigné par des loustics assez imperméables à l'amour divin. Pour eux, pas de relation avec Dieu, pas d'échange entre le créateur et la créature, se livrant ainsi à une sécheresse peut-être engendrée par les rigueurs de la société anglaise.
Derrière le rire, donc, c'est de l'ultra-violence qui passe. Les officiers anglais indifférents au sort de centaines de soldats occis, mais enquêtant sur le sort de la jambe disparue d'un de leurs collègues...
Ajoutons à cela que la classe de l'humour british n'exclut manifestement pas la vulgarité : obèse vomissant, paires de fesses poilues etc. ne seront pas épargnés aux infortunés chasseurs de rires...