Avec De l’ombre à la lumière, Ron Howard a prouvé que c’était possible de réaliser un film sur la boxe, avec sa part inéluctable de violence et d’hématomes, mais aussi avec une bonne dose de tendresse et d’affection maritale et familiale. Inspiré d’une histoire vraie, ce film nous plonge au cœur de la dépression de l’entre-deux guerres. Pires que les coups sur le ring, les épreuves vont s’abattre sur la famille du boxeur James Braddock et sur son entourage.
Ce film est remarquable par l’ambiance qu’il crée : celle des combats de boxe et surtout l’ambiance autour du ring, celle des journalistes sportifs. Plusieurs caméras placées aux angles du ring y filmaient les combats pour un plus grand souci de réalisme! Et c’est plutôt réussi. On peut admirer aussi une belle reconstitution historique de cette Amérique des années 1930 qui plonge le spectateur dans un passé douloureux. Mais plus que tout, ce film joue sur une palette de sentiments et d’émotions traduites avec brio par les acteurs. Russel Crowe est ici à la hauteur de son talent. Il joue bien l’homme ravagé, courageux et sobre, le mari protecteur et tendre, le chef de famille déterminé qui n’hésite pas à se sacrifier pour les siens. Il endosse parfaitement son rôle de boxeur. Il faut dire qu’il s’est entraîné comme à l’époque. Renée Zellweger, quant à elle, a lu les deux cents lettres d’amour que le vrai Braddock a écrites à sa femme. Sa lecture l’a sans doute aidée à être toute en nuances dans son rôle de femme dévouée, admirative, craintive, battante qui tente de survivre à la misère. On retrouve aussi dans ce film le sympathique Paul Giamatti.
Enfin, l’histoire de ce boxeur est riche en exemples. Le couple d’abord est confronté à la crise, mais l’union des cœurs est telle qu’il sortira vainqueur. Ne sont-ils pas unis pour le pire et pour le meilleur? Leur amour grandit, purifié par l’épreuve, et leur union devient encore plus solide. Bel équilibre du couple, donc, mais aussi belle figure de parents qui n’hésitent pas à se sacrifier pour leurs enfants. Tous les coups sur le ring, c'est pour sa famille que le boxeur les encaisse, pour lui apporter de quoi survivre. Et survivre dignement. Braddock, en plus d’être un exemple pour sa famille, devient le hérault d’une population en train de sombrer dans le désespoir. Et les coups que Braddock échange sur le ring sont autant de coups échangés par elle contre sa misère.
Quant au spectateur de ce film émouvant, il peut admirer et la technique du boxeur et la technique de la caméra usant de ralentis parfois éblouissants, de flous, de flash back en noir et blanc. On peut même voir deux radiographies en noir et blanc en insertion lors d’un combat. Toutes ces techniques accentuent tantôt le courage du boxeur, tantôt les risques encourus.
Ce film n’est pas sans faire penser à un autre film, cette fois sur le hockey : Maurice Richard, ce petit chef-d’œuvre québécois. Même époque, même ambiance, même courage des personnages, même type de sportif porté en héros national. Avec en plus, pour De l’Ombre à la Lumière, une histoire de famille riche en enseignements.
Avec De l’ombre à la lumière, Ron Howard a prouvé que c’était possible de réaliser un film sur la boxe, avec sa part inéluctable de violence et d’hématomes, mais aussi avec une bonne dose de tendresse et d’affection maritale et familiale. Inspiré d’une histoire vraie, ce film nous plonge au cœur de la dépression de l’entre-deux guerres. Pires que les coups sur le ring, les épreuves vont s’abattre sur la famille du boxeur James Braddock et sur son entourage.
Ce film est remarquable par l’ambiance qu’il crée : celle des combats de boxe et surtout l’ambiance autour du ring, celle des journalistes sportifs. Plusieurs caméras placées aux angles du ring y filmaient les combats pour un plus grand souci de réalisme! Et c’est plutôt réussi. On peut admirer aussi une belle reconstitution historique de cette Amérique des années 1930 qui plonge le spectateur dans un passé douloureux. Mais plus que tout, ce film joue sur une palette de sentiments et d’émotions traduites avec brio par les acteurs. Russel Crowe est ici à la hauteur de son talent. Il joue bien l’homme ravagé, courageux et sobre, le mari protecteur et tendre, le chef de famille déterminé qui n’hésite pas à se sacrifier pour les siens. Il endosse parfaitement son rôle de boxeur. Il faut dire qu’il s’est entraîné comme à l’époque. Renée Zellweger, quant à elle, a lu les deux cents lettres d’amour que le vrai Braddock a écrites à sa femme. Sa lecture l’a sans doute aidée à être toute en nuances dans son rôle de femme dévouée, admirative, craintive, battante qui tente de survivre à la misère. On retrouve aussi dans ce film le sympathique Paul Giamatti.
Enfin, l’histoire de ce boxeur est riche en exemples. Le couple d’abord est confronté à la crise, mais l’union des cœurs est telle qu’il sortira vainqueur. Ne sont-ils pas unis pour le pire et pour le meilleur? Leur amour grandit, purifié par l’épreuve, et leur union devient encore plus solide. Bel équilibre du couple, donc, mais aussi belle figure de parents qui n’hésitent pas à se sacrifier pour leurs enfants. Tous les coups sur le ring, c'est pour sa famille que le boxeur les encaisse, pour lui apporter de quoi survivre. Et survivre dignement. Braddock, en plus d’être un exemple pour sa famille, devient le hérault d’une population en train de sombrer dans le désespoir. Et les coups que Braddock échange sur le ring sont autant de coups échangés par elle contre sa misère.
Quant au spectateur de ce film émouvant, il peut admirer et la technique du boxeur et la technique de la caméra usant de ralentis parfois éblouissants, de flous, de flash back en noir et blanc. On peut même voir deux radiographies en noir et blanc en insertion lors d’un combat. Toutes ces techniques accentuent tantôt le courage du boxeur, tantôt les risques encourus.
Ce film n’est pas sans faire penser à un autre film, cette fois sur le hockey : Maurice Richard, ce petit chef-d’œuvre québécois. Même époque, même ambiance, même courage des personnages, même type de sportif porté en héros national. Avec en plus, pour De l’Ombre à la Lumière, une histoire de famille riche en enseignements.