Cinquième volet des aventures du flic John McLane, Die Hard 5 veut rafraichir la saga à coups d’intrigues post-soviétiques et de retrouvailles familiales. Mais ressusciter un monument du film d’action des années 1990 n’est pas chose aisée…
Enième retour de l’ « action heros » fantasmé, avec ses traits d’esprit décalés, son aptitude à se trouver au cœur des pires catastrophes, sa détente facile, Die Hard perd ici quelques plumes. Le film devient un joyeux délire bourrin et niais, desservi par une réalisation pataude et un scénario famélique. Heureusement, pour les nostalgiques de la saga, le spectacle est au rendez-vous et a la franchise de ne pas se disperser, délivrant un final anthologique et une morale familiale de bas étage mais saine.
Die Hard est ceci dit un mille-feuilles de violence brute et radicale, parfois jusqu’à la nausée. L’ennui, c’est que notre héros est originellement vendu comme étant un homme ordinaire, un père de famille normal, et un flic qui attire juste un peu trop les ennuis. Alors, au spectacle de son humour un rien sadique, de son penchant à jurer comme un charretier et de son irrépressible besoin de tout « résoudre » à coups de fusil, il y a de quoi s’inquiéter. « Courtoisie, professionnalisme, respect » disait la devise de la police de New York… L’annonce de Die Hard 6 risque de sonner le glas définitif de cette honorable maxime.
Cinquième volet des aventures du flic John McLane, Die Hard 5 veut rafraichir la saga à coups d’intrigues post-soviétiques et de retrouvailles familiales. Mais ressusciter un monument du film d’action des années 1990 n’est pas chose aisée…
Enième retour de l’ « action heros » fantasmé, avec ses traits d’esprit décalés, son aptitude à se trouver au cœur des pires catastrophes, sa détente facile, Die Hard perd ici quelques plumes. Le film devient un joyeux délire bourrin et niais, desservi par une réalisation pataude et un scénario famélique. Heureusement, pour les nostalgiques de la saga, le spectacle est au rendez-vous et a la franchise de ne pas se disperser, délivrant un final anthologique et une morale familiale de bas étage mais saine.
Die Hard est ceci dit un mille-feuilles de violence brute et radicale, parfois jusqu’à la nausée. L’ennui, c’est que notre héros est originellement vendu comme étant un homme ordinaire, un père de famille normal, et un flic qui attire juste un peu trop les ennuis. Alors, au spectacle de son humour un rien sadique, de son penchant à jurer comme un charretier et de son irrépressible besoin de tout « résoudre » à coups de fusil, il y a de quoi s’inquiéter. « Courtoisie, professionnalisme, respect » disait la devise de la police de New York… L’annonce de Die Hard 6 risque de sonner le glas définitif de cette honorable maxime.