align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
Vieux complices de pellicule, Daniel Auteuil et Sabine Azéma s'offrent un petit film qui fait bien d'être sans prétention. Le rythme est parfois lent, mais le jeu des acteurs est correct et quelques gags font mériter au film d'être une comédie.
Le petit village qui va abriter les problèmes de famille et de coeur des protagonistes est pensé comme une mini société, avec sa commère, son xénophobe et son homosexuel. L'arrivée de cet étranger dans leur quotidien va réveiller la torpeur des villageois, et poser la question de l'exclusion.
>Sur un plan plus personnel Constant, incarné par un Daniel Auteuil sans pétillance particulière, va devoir jongler entre Jeanne, une mère unilatéralement amoureuse de lui, et Sylvia, sa fille, avec laquelle va se tisser une affection réciproque. Pour ne pas retourner en prison, Constant va devoir céder au chantage de Sylvia et tenter de tuer Jeanne, ce qu'il ne parvient pas à faire.
Par la suite le plan est d'extorquer de l'argent à Jeanne pour le compte de Sylvia, en l'illusionnant sur la réciprocité de l'amour qu'elle porte à Constant. Éthiquement douteuse, cette stratégie manque cruellement d'intelligence puisque celle-ci se rendra évidemment compte de la supercherie, se vengeant des deux amants en faisant enfermer Constant.
Comme on peut le constater, Donnant-donnant est un film qui ne fera pas rugir la pellicule. L'aura des acteurs laissait espérer mieux.
Une comédie ponctuée de quelques bons gags, au rythme tranquille, qui plonge dans la psychologie de ses personnages de façon parfois caricaturale.
Le petit village qui va abriter les problèmes de famille et de coeur des protagonistes est pensé comme une mini société, avec sa commère, son xénophobe et son homosexuel. L'arrivée de cet étranger dans leur quotidien va réveiller la torpeur des villageois, et poser la question de l'exclusion.
>Sur un plan plus personnel Constant, incarné par un Daniel Auteuil sans pétillance particulière, va devoir jongler entre Jeanne, une mère unilatéralement amoureuse de lui, et Sylvia, sa fille, avec laquelle va se tisser une affection réciproque. Pour ne pas retourner en prison, Constant va devoir céder au chantage de Sylvia et tenter de tuer Jeanne, ce qu'il ne parvient pas à faire.
Par la suite le plan est d'extorquer de l'argent à Jeanne pour le compte de Sylvia, en l'illusionnant sur la réciprocité de l'amour qu'elle porte à Constant. Éthiquement douteuse, cette stratégie manque cruellement d'intelligence puisque celle-ci se rendra évidemment compte de la supercherie, se vengeant des deux amants en faisant enfermer Constant.
Comme on peut le constater, Donnant-donnant est un film qui ne fera pas rugir la pellicule. L'aura des acteurs laissait espérer mieux.