Ceux qui aiment l'esprit de Noël ou qui sont amateurs de cinéma pourront passer leur chemin : ce film n'offre ni du cinéma (du vrai, celui qui va des Frères Lumière à Scorsese), ni une détente joyeuse et bon enfant, loin de là. Le ton est donné dès la première minute et va en empirant : blagues scabreuses, situations présumées burlesques, scènes qui n'apportent rien au film, si ce n'est un ton "en dessous de la ceinture", tout cela pour véhiculer des idées plus ou moins valables. Car si l'on nous martèle que la famille, c'est important, les cinéastes s'évertuent à en salir l'image par une grossière caricature! Pour un film un tantinet moralisateur, l'adultère y est présenté de manière légère en oubliant que c'est d'abord une affaire de volonté avant d'être une affaire de corps. Cependant, un point soulevé par le film n'est pas totalement faux : il arrive que l'on ne puisse résoudre un problème par le "dialogue", mais la violence n'est pas une solution systématique pour autant ! Par ailleurs, le métrage permet au moins de rappeler aux envieux de la vie d'autrui, que la vie idéale, c'est celle que l'on se construit. Néanmoins, si des siècles de philosophie ont débattu sur le pourquoi de notre existence, ce n'est pas une petite production Hollywoodienne sans esprit qui va trouver la réponse, en versant dans l'aphorisme niais et la franche rigolade de caserne.