Après le dantesque Contagion, qui frôlait la paranoïa en dénonçant les risques dramatiques d'une épidémie dans un monde où l'on parcourt l’équateur en quelques heures, Soderbergh semble s'attaquer à l'inconscience généralisée autour des médicaments.
Presque faux : l'alarme est ici bien moins ingénue que celle de Contagion. La finance domine l'industrie pharmaceutique. Soit. Mais quels sont les risques de cette domination d’intérêts particuliers sur l’intérêt général ? Après nos récents scandales (Mediator, plus un titre de film que de médicament!), Effets Secondaires pointe du doigt la soumission du monde de la médecine aux manigances spéculatives. Les vies d'une patiente et de son médecin s'effondrent conjointement à cause d'effets trop peu considérés ... Et comme le scandale s'amplifie, il faut qu'une erreur coupable soit la cause du drame, et non le système lui-même, où l'on découvre une vraie petite mafia du « medoc ».
Encore une fois, Soderbergh montre les risques, mais cette fois-ci en faisant preuve d'un réalisme dur et mature. Bien que glauque et froid, Effets secondaires, sur un rythme endiablé, vous plonge dans un ficelage magistralement calculé. L'ambiance, grise et inquiétante, entoure parfaitement une pléthore de plans dérangeants, où les personnages s'expriment à une impeccable mesure. Dommage que le rite lesbien à la mode tombe à ce point comme un cheveu sur la soupe ... Un Jude Law charismatique, face à de troublantes Rooney Mara et Zeta-Jones (méconnaissable), pour une affaire de manipulation intelligente où l'expression « coup de théâtre » prend tout son sens. Happyness Therapy, c'est fini : voyez maintenant l'angoisse des effets secondaires ...
Après le dantesque Contagion, qui frôlait la paranoïa en dénonçant les risques dramatiques d'une épidémie dans un monde où l'on parcourt l’équateur en quelques heures, Soderbergh semble s'attaquer à l'inconscience généralisée autour des médicaments.
Presque faux : l'alarme est ici bien moins ingénue que celle de Contagion. La finance domine l'industrie pharmaceutique. Soit. Mais quels sont les risques de cette domination d’intérêts particuliers sur l’intérêt général ? Après nos récents scandales (Mediator, plus un titre de film que de médicament!), Effets Secondaires pointe du doigt la soumission du monde de la médecine aux manigances spéculatives. Les vies d'une patiente et de son médecin s'effondrent conjointement à cause d'effets trop peu considérés ... Et comme le scandale s'amplifie, il faut qu'une erreur coupable soit la cause du drame, et non le système lui-même, où l'on découvre une vraie petite mafia du « medoc ».
Encore une fois, Soderbergh montre les risques, mais cette fois-ci en faisant preuve d'un réalisme dur et mature. Bien que glauque et froid, Effets secondaires, sur un rythme endiablé, vous plonge dans un ficelage magistralement calculé. L'ambiance, grise et inquiétante, entoure parfaitement une pléthore de plans dérangeants, où les personnages s'expriment à une impeccable mesure. Dommage que le rite lesbien à la mode tombe à ce point comme un cheveu sur la soupe ... Un Jude Law charismatique, face à de troublantes Rooney Mara et Zeta-Jones (méconnaissable), pour une affaire de manipulation intelligente où l'expression « coup de théâtre » prend tout son sens. Happyness Therapy, c'est fini : voyez maintenant l'angoisse des effets secondaires ...