En équilibre… Comme un homme voltigeant sur un cheval, comme une femme frustrée en couple, comme un film qui veut nous faire comprendre que l'adultère était le passage obligé pour mieux vivre…
On gobe, ou pas…
Albert Dupontel incarne Marc, un homme bougon et dans le besoin, Cécile de France joue Florence, une femme inaccomplie parce qu'elle n'a pas vécu sa passion d'enfance : le piano. Évidemment, le premier fera comprendre à la seconde que rien n'est perdu, et il devra assumer son accident : il est et restera handicapé, aucun moyen d'y échapper. Mais il a le choix de mieux le vivre.
Le scénario aurait très bien pu raconter la même histoire sans adultère. Mais comme on le sait, la société s'enivre de ses propres vices, et n'imagine pas qu'il y est une vie sans eux. On aurait pu qualifier le dérapage de nécessité commerciale, mais que nenni. Il est ici une pièce maîtresse de l'échiquier narratif, et l'on est prié de devenir romantique (au sens de « romantisme, » et non de « romance »), pour l'apprécier pleinement.
Dans son malheur, l'âme du spectateur a de la chance. Ça aurait pu être pire. On aurait pu voir un couple voler en éclats. Dans le cinéma français, les vies conjugales tombent comme des mouches : une de plus ou une de moins, quelle importance ? Mais il n'en est rien. Si Florence faute, elle revient et assume ses responsabilités familiales. Ouf !
Voilà un film qui aurait pu être pire, voilà une œuvre qui aurait dû être bonne.
En équilibre… Comme un homme voltigeant sur un cheval, comme une femme frustrée en couple, comme un film qui veut nous faire comprendre que l'adultère était le passage obligé pour mieux vivre…
On gobe, ou pas…
Albert Dupontel incarne Marc, un homme bougon et dans le besoin, Cécile de France joue Florence, une femme inaccomplie parce qu'elle n'a pas vécu sa passion d'enfance : le piano. Évidemment, le premier fera comprendre à la seconde que rien n'est perdu, et il devra assumer son accident : il est et restera handicapé, aucun moyen d'y échapper. Mais il a le choix de mieux le vivre.
Le scénario aurait très bien pu raconter la même histoire sans adultère. Mais comme on le sait, la société s'enivre de ses propres vices, et n'imagine pas qu'il y est une vie sans eux. On aurait pu qualifier le dérapage de nécessité commerciale, mais que nenni. Il est ici une pièce maîtresse de l'échiquier narratif, et l'on est prié de devenir romantique (au sens de « romantisme, » et non de « romance »), pour l'apprécier pleinement.
Dans son malheur, l'âme du spectateur a de la chance. Ça aurait pu être pire. On aurait pu voir un couple voler en éclats. Dans le cinéma français, les vies conjugales tombent comme des mouches : une de plus ou une de moins, quelle importance ? Mais il n'en est rien. Si Florence faute, elle revient et assume ses responsabilités familiales. Ouf !
Voilà un film qui aurait pu être pire, voilà une œuvre qui aurait dû être bonne.