Le 11 septembre, aux États-Unis, on risque d’en parler encore longtemps ! Mais c’est davantage les suites qui ont intéressé Jonathan Safran Foer, l’auteur du roman éponyme. C’est le scénariste Eric Roth, oscarisé pour Forrest Gump (1994), qui s’est attaqué à l’adaptation. La mise en scène de Stephen Daldry (The Reader, 2008) est élégante et bénéficie de la superbe photographie de Chris Menges, oscarisé pour Mission (1986). Pour compléter la galerie des talents, on retrouve deux têtes d’affiche non négligeables, Tom Hanks et Sandra Bullock, qui, bien qu’expérimentés, laissent la vedette au jeune Thomas Horn dans son premier rôle. Il faut signaler la brillante prestation de ce
jeune talent campant un garçon intelligent en détresse et aux frontières de l’autisme. Le film parvient certes à faire passer l’émotion mais verse exagérément dans le mélodrame. Néanmoins, de belles idées sont véhiculées. Les cinéastes ont su dépeindre avec sensibilité la douleur et l’impact psychologique du deuil sur l’enfant, la femme et les parents du disparu. A travers une mystérieuse quête, les personnages sortent du traumatisme, surmontant angoisses et culpabilité. Par sa mort, le père d’Oskar aura réussi à obtenir de son garçon ce qui était peine perdue de son vivant : le dépassement de soi, comme le montre la jolie scène finale de la balançoire. De même, cet épanouissement de l’enfant tire sa mère vers le haut, coincée entre sa souffrance et celle de son fils.
De belles images pour un message positif !
Le 11 septembre, aux États-Unis, on risque d’en parler encore longtemps ! Mais c’est davantage les suites qui ont intéressé Jonathan Safran Foer, l’auteur du roman éponyme. C’est le scénariste Eric Roth, oscarisé pour Forrest Gump (1994), qui s’est attaqué à l’adaptation. La mise en scène de Stephen Daldry (The Reader, 2008) est élégante et bénéficie de la superbe photographie de Chris Menges, oscarisé pour Mission (1986). Pour compléter la galerie des talents, on retrouve deux têtes d’affiche non négligeables, Tom Hanks et Sandra Bullock, qui, bien qu’expérimentés, laissent la vedette au jeune Thomas Horn dans son premier rôle. Il faut signaler la brillante prestation de ce jeune talent campant un garçon intelligent en détresse et aux frontières de l’autisme. Le film parvient certes à faire passer l’émotion mais verse exagérément dans le mélodrame. Néanmoins, de belles idées sont véhiculées. Les cinéastes ont su dépeindre avec sensibilité la douleur et l’impact psychologique du deuil sur l’enfant, la femme et les parents du disparu. A travers une mystérieuse quête, les personnages sortent du traumatisme, surmontant angoisses et culpabilité. Par sa mort, le père d’Oskar aura réussi à obtenir de son garçon ce qui était peine perdue de son vivant : le dépassement de soi, comme le montre la jolie scène finale de la balançoire. De même, cet épanouissement de l’enfant tire sa mère vers le haut, coincée entre sa souffrance et celle de son fils. De belles images pour un message positif !