Suite de l’histoire entre Fanny et Marius, Fanny nous plonge dans ce Marseille de Marcel Pagnol où chacun connaît son voisin comme son frère. Marius est parti sur les mers pour cinq ans, laissant sans le savoir un fils à sa douce, désorientée, qui cherche un père à l’enfant.
Dans une micro-société où l’on pense avant tout par le bon sens, nos personnages, romanesques et attendrissants, cherchent à aider la malheureuse. L’enfant, sans nul sous-entendu, a besoin non seulement de sa mère, mais aussi d’un père, puisque le Don Juan a préféré s’amuser dans les flots que de construire quelque chose. Bernés, ils le sont tous quand il part, et que le bébé arrive. La jeune fille épouse Panisse, de trente ans son aîné, même si elle n'oublie guère son Marius, qui ignore tout d’un mariage entériné pour l’enfant à venir. Avant l’amour des amants, avant la tristesse du père de Marius, César, l’intérêt de l’enfant passe, en priorité absolue.
Chacun laisse son égoïsme à part pour protéger le plus faible. Tous consentent en effet à un sacrifice : César parce qu’il s’agit de son petit-fils, Panisse parce que Fanny aime toujours le volage Marius, Marius même, et surtout Fanny, tiraillée entre l’amour et le devoir. La relation entre parents et enfants, alors que ces derniers prennent leur envol, s'épanouit dans un amour exemplaire.
Portée par un casting admirable, dont un Daniel Auteuil tantôt vif et drôle, tantôt émouvant, cette recherche de ce qu'est un père conclut sa réflexion dans un final dramatique et poignant. Coloré, simple et à la fois profond, Fanny est un un bijou où brillent l'altruisme, le sens du devoir et l'amour abyssal des parents pour leurs enfants.
Suite de l’histoire entre Fanny et Marius, Fanny nous plonge dans ce Marseille de Marcel Pagnol où chacun connaît son voisin comme son frère. Marius est parti sur les mers pour cinq ans, laissant sans le savoir un fils à sa douce, désorientée, qui cherche un père à l’enfant.
Dans une micro-société où l’on pense avant tout par le bon sens, nos personnages, romanesques et attendrissants, cherchent à aider la malheureuse. L’enfant, sans nul sous-entendu, a besoin non seulement de sa mère, mais aussi d’un père, puisque le Don Juan a préféré s’amuser dans les flots que de construire quelque chose. Bernés, ils le sont tous quand il part, et que le bébé arrive. La jeune fille épouse Panisse, de trente ans son aîné, même si elle n'oublie guère son Marius, qui ignore tout d’un mariage entériné pour l’enfant à venir. Avant l’amour des amants, avant la tristesse du père de Marius, César, l’intérêt de l’enfant passe, en priorité absolue.
Chacun laisse son égoïsme à part pour protéger le plus faible. Tous consentent en effet à un sacrifice : César parce qu’il s’agit de son petit-fils, Panisse parce que Fanny aime toujours le volage Marius, Marius même, et surtout Fanny, tiraillée entre l’amour et le devoir. La relation entre parents et enfants, alors que ces derniers prennent leur envol, s'épanouit dans un amour exemplaire.
Portée par un casting admirable, dont un Daniel Auteuil tantôt vif et drôle, tantôt émouvant, cette recherche de ce qu'est un père conclut sa réflexion dans un final dramatique et poignant. Coloré, simple et à la fois profond, Fanny est un un bijou où brillent l'altruisme, le sens du devoir et l'amour abyssal des parents pour leurs enfants.