Le risque, avec les biopics, c'est qu'ils soient objectifs. Comme la majorité des stars, ces braves gens comme nous mais qui ont « réussi », se vautrent dans la mégalomanie, la drogue, et le despotisme, les films biographiques sont toujours délicats à mettre en scène.
En l'occurrence, ce qui devait être un hommage à James Brown montre la face cachée de la lune.
Car à voir le film, qui ponctue la réussite du chanteur avec force flashbacks tournés vers son enfance puis sa jeunesse, on a envie de tout sauf de connaître ce personnage antipathique et suffisant.
Pourtant, portés par une réalisation d'une très grande sobriété, tous les ingrédients du biopic sont là. Le personnage emblématique d'une minorité, la notion de révolution dans le monde de l'art (avec la création du funk), de la musique à gogo…
Mais rien n'y fait : James Brown passe pour un sale type.
On me dira certainement que c'est difficile de passer du rien au tout, que le petit employé de bordel a fait ce qu'il a pu avec ce que la vie lui a donné, mais à la vérité, si on peut comprendre la souffrance de cet homme torturé par son passé, pas grand-chose ne justifie ses débordements à l'égard de lui-même d'abord, et à l'égard des autres.
C'est peut-être là, finalement, que réside tout l’intérêt des biopics honnêtes. Nous montrer que les sourires colgate et la bonne humeur que le show-business nous propose ne sont que des façades dissimulant au public la crasse de la déloyauté, de la violence, des coups bas et de l'arrivisme malsain.
Doit-on ce réalisme à l'ombre de Mike Jagger, chanteur des Rolling Stones et ancien concurrent de de la star, qui a porté le film sur ses épaules à la demande de la Fondation James Brown ? Possible.
Quoiqu'il en soit, on ne demande pas à ces films de garder le public sous stupéfiants comme tant d'autres, et c'est ce qui fait toute la force de celui-ci…
Le risque, avec les biopics, c'est qu'ils soient objectifs. Comme la majorité des stars, ces braves gens comme nous mais qui ont « réussi », se vautrent dans la mégalomanie, la drogue, et le despotisme, les films biographiques sont toujours délicats à mettre en scène.
En l'occurrence, ce qui devait être un hommage à James Brown montre la face cachée de la lune.
Car à voir le film, qui ponctue la réussite du chanteur avec force flashbacks tournés vers son enfance puis sa jeunesse, on a envie de tout sauf de connaître ce personnage antipathique et suffisant.
Pourtant, portés par une réalisation d'une très grande sobriété, tous les ingrédients du biopic sont là. Le personnage emblématique d'une minorité, la notion de révolution dans le monde de l'art (avec la création du funk), de la musique à gogo…
Mais rien n'y fait : James Brown passe pour un sale type.
On me dira certainement que c'est difficile de passer du rien au tout, que le petit employé de bordel a fait ce qu'il a pu avec ce que la vie lui a donné, mais à la vérité, si on peut comprendre la souffrance de cet homme torturé par son passé, pas grand-chose ne justifie ses débordements à l'égard de lui-même d'abord, et à l'égard des autres.
C'est peut-être là, finalement, que réside tout l’intérêt des biopics honnêtes. Nous montrer que les sourires colgate et la bonne humeur que le show-business nous propose ne sont que des façades dissimulant au public la crasse de la déloyauté, de la violence, des coups bas et de l'arrivisme malsain.
Doit-on ce réalisme à l'ombre de Mike Jagger, chanteur des Rolling Stones et ancien concurrent de de la star, qui a porté le film sur ses épaules à la demande de la Fondation James Brown ? Possible.
Quoiqu'il en soit, on ne demande pas à ces films de garder le public sous stupéfiants comme tant d'autres, et c'est ce qui fait toute la force de celui-ci…