Get Out vous emmène avec la torche de l’antiracisme dans un monde lugubre et affreusement cynique qui n’a… rien à voir avec le racisme. Et c’est là toute la réussite de ce film mi-noir, mi-thriller, mi-comique, mi-dramatique, mi-fantastique. Get Out raconte l’histoire d’un jeune couple mixte. Une histoire qui vire au cauchemar le jour où Rose décide de présenter son petit ami Chris à sa famille blanche. Pourtant, les parents de Rose ne sont absolument pas racistes comme Chris croit le deviner. C’est juste que Chris, invité à une grande réunion de belle-famille, se retrouve au centre d’une attention anormalement élevée des convives.
Amusant puis haletant, Get Out (« Fuyez ») est remarquablement construit, à cause du suspense entretenu sur la cause des maux de Chris. Suspense parfois terrible qui me rappelle celui de La porte des secrets (2005, Iain Softley), théâtre d’une bien sombre histoire de réincarnation à la Nouvelle-Orléans où l’héroïne principale ne comprend rien à ce qui lui arrive du début à la fin. En même temps Get Out parle incroyablement à notre époque à la fois déstabilisée par les préjugés et fascinée par l’étrange. Non, les Blancs ne sont pas congénitalement des racistes. Non, les Noirs qui travaillent encore dans certaines propriétés pour de riches exploitants américains ne sont pas nécessairement des descendants d’esclaves, et peuvent être salariés. Oui, les jeux d’hypnose sont inquiétants. Oui, le combat pour la liberté peut parfois justifier la violence, quelle que soit la couleur de peau, en cas d’atteinte à l’intégrité de la personne humaine.
Get Out questionne sensiblement sur les apparences sans toujours trop se prendre au sérieux. Fuyez ! Fuyez vos impressions premières, semble-t-il dire, mais sachez apprécier le suspense que l’on vous sert juste pour le plaisir de frissonner ! Personnes cardiaques s’abstenir.
Get Out vous emmène avec la torche de l’antiracisme dans un monde lugubre et affreusement cynique qui n’a… rien à voir avec le racisme. Et c’est là toute la réussite de ce film mi-noir, mi-thriller, mi-comique, mi-dramatique, mi-fantastique. Get Out raconte l’histoire d’un jeune couple mixte. Une histoire qui vire au cauchemar le jour où Rose décide de présenter son petit ami Chris à sa famille blanche. Pourtant, les parents de Rose ne sont absolument pas racistes comme Chris croit le deviner. C’est juste que Chris, invité à une grande réunion de belle-famille, se retrouve au centre d’une attention anormalement élevée des convives.
Amusant puis haletant, Get Out (« Fuyez ») est remarquablement construit, à cause du suspense entretenu sur la cause des maux de Chris. Suspense parfois terrible qui me rappelle celui de La porte des secrets (2005, Iain Softley), théâtre d’une bien sombre histoire de réincarnation à la Nouvelle-Orléans où l’héroïne principale ne comprend rien à ce qui lui arrive du début à la fin. En même temps Get Out parle incroyablement à notre époque à la fois déstabilisée par les préjugés et fascinée par l’étrange. Non, les Blancs ne sont pas congénitalement des racistes. Non, les Noirs qui travaillent encore dans certaines propriétés pour de riches exploitants américains ne sont pas nécessairement des descendants d’esclaves, et peuvent être salariés. Oui, les jeux d’hypnose sont inquiétants. Oui, le combat pour la liberté peut parfois justifier la violence, quelle que soit la couleur de peau, en cas d’atteinte à l’intégrité de la personne humaine.
Get Out questionne sensiblement sur les apparences sans toujours trop se prendre au sérieux. Fuyez ! Fuyez vos impressions premières, semble-t-il dire, mais sachez apprécier le suspense que l’on vous sert juste pour le plaisir de frissonner ! Personnes cardiaques s’abstenir.