A défaut d'oscar, le cinéma rend hommage (il était temps !) à Alfred Hitchcock en consacrant un long-métrage à l'un de ses projets les plus ambitieux : Psychose. Le film, mené seul par le réalisateur qui en hypothéqua sa maison, est passé d’une diffusion dans seulement deux salles au statut de film culte et de référence dans le domaine des films de suspense.
Anthony Hopkins s’est même métamorphosé pour cette grande occasion, quoique le résultat soit... mitigé…
Les inconditionnels apprécieront les clins d'œil, que ce soit au travers des méthodes de cadrage, des décors caractéristiques ou des dialogues "so british."
Si l'univers Hitchcockien est bien présent, pourquoi assombrir le tableau ?.. Il est en effet dommage que le film renoue avec la frénésie psychanalytique (heureusement retombée aujourd’hui) qui se rua sur le pauvre Hitchcock en son temps. Le cinéaste est donc livré à la guillotine des fantasmes, de la pulsion de mort, du rapport à la mère, du sacro-saint dogme des pulsions. Alors que la vie privée est plus que jamais en danger aujourd'hui, c'est la vie intérieure du cinéaste qui est salie puis exposée. A la suite de la presse, chacun va donc pouvoir jeter sa tomate en glissant son petit commentaire.
Le parallèle entre Hitchcock et tueurs en séries est plutôt déstabilisant et lui donner le même vice du voyeurisme que Norman Bates (propriétaire schizophrène du Bates Motel dans Psychose) nous installe dans ce malaise. Certes, Hitchcock était entouré des plus belles actrices blondes de l’époque, mais de là, à le faire espionner leur loge…
Quant à l’aventure ambiguë d’Alma, l'épouse de "Hitch", elle parait être le MacGuffin indispensable à tous films hitchcockien !
A défaut d'oscar, le cinéma rend hommage (il était temps !) à Alfred Hitchcock en consacrant un long-métrage à l'un de ses projets les plus ambitieux : Psychose. Le film, mené seul par le réalisateur qui en hypothéqua sa maison, est passé d’une diffusion dans seulement deux salles au statut de film culte et de référence dans le domaine des films de suspense.
Anthony Hopkins s’est même métamorphosé pour cette grande occasion, quoique le résultat soit... mitigé…
Les inconditionnels apprécieront les clins d'œil, que ce soit au travers des méthodes de cadrage, des décors caractéristiques ou des dialogues "so british."
Si l'univers Hitchcockien est bien présent, pourquoi assombrir le tableau ?.. Il est en effet dommage que le film renoue avec la frénésie psychanalytique (heureusement retombée aujourd’hui) qui se rua sur le pauvre Hitchcock en son temps. Le cinéaste est donc livré à la guillotine des fantasmes, de la pulsion de mort, du rapport à la mère, du sacro-saint dogme des pulsions. Alors que la vie privée est plus que jamais en danger aujourd'hui, c'est la vie intérieure du cinéaste qui est salie puis exposée. A la suite de la presse, chacun va donc pouvoir jeter sa tomate en glissant son petit commentaire.
Le parallèle entre Hitchcock et tueurs en séries est plutôt déstabilisant et lui donner le même vice du voyeurisme que Norman Bates (propriétaire schizophrène du Bates Motel dans Psychose) nous installe dans ce malaise. Certes, Hitchcock était entouré des plus belles actrices blondes de l’époque, mais de là, à le faire espionner leur loge…
Quant à l’aventure ambiguë d’Alma, l'épouse de "Hitch", elle parait être le MacGuffin indispensable à tous films hitchcockien !