Florence Foresti et Jamel Debbouze dans la même comédie : un casting à double tranchant. Certes les deux personnages sont drôles et revisitent pour nous le rêve américain de façon plutôt originale, mais par pitié : était-il vraiment besoin de créer une histoire d’amour entre les deux ? Ils n’auraient pas été connus, la chose aurait été niaise mais au moins un peu plus crédible ! Djamel et Florence !.. Franchement !.. Pas une seconde ! Sur le fond on a droit à une caricature en règle du monde du show business et un peu du cinéma. Les gens sont superficiels, hypocrites à souhait, et il ressort de tout cela une ambiance délétère sauvée par le comique de situation. Quitte à jouer la carte du show-biz, on aurait aimé que le film s’offre une ou deux « guest stars » un peu plus sérieuses et emblématiques. Là, rien... Pas de Dustin Hoffman, de Bruce Willis ou de Robert de Niro... Dommage ! A côté du monde de la nuit, beaucoup de clichés américains refont surface. Les prisons, les hôtels miteux, la jetée de Malibu, les rappeurs... Florence Foresti et Jamel Debbouze s’amusent, c’est visible. La vacuité du milieu est si vertigineuse qu’on voudrait leur apprendre à être heureux mais que voulez-vous... Comme le disait fort bien une certaine marque de rillettes : « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » C’est évident.