Homefront résulte de la réunion de trois ingrédients majeurs : un scénario de Sylvester Stallone, l’acteur choc Jason Statham, et une ambiance western. L’histoire est classique, on ne le niera pas : Un ex-policier qui veut vivre paisiblement avec sa fille mais rattrapé par son passé et tout plein de méchants qui veulent sa peau.
Stallone manie bien l’écriture pour que son personnage attire la sympathie. Jason Statham incarne en effet à la perfection (dans un registre qu’il maitrise) Broker, à la fois dangereux et humain, qui s’occupe avec tendresse de sa fille et cherche à s’intégrer dans une nouvelle ville. C’est donc un acteur taillé pour l’action mais aussi très crédible dans le drame comme on avait déjà pu le constater dans des films comme Crazy Joe (2013). De même, la complicité avec sa fille de 10 ans (jouée par la prometteuse Izabela Vidovic) est naturelle et sensible avec une lègère idéalisation pour mieux attendrir le spectateur.
Filmé dans les bayous de Louisianne très appréciés des réalisateurs qui veulent une atmostphère à la fois glauque et poétique, Homefront n’est pas un film d’action même si l’on a droit à notre dose de séquences chorégraphiées et jouissives. Pour être un bon thriller, le film a besoin d’un fort capital émotionnel et humain car l’un des objectifs de ce genre, au delà de mise en scène et du suspens, est de placer des êtres face à leur destin, forcés de puiser en eux les ressources pour protéger ce qu’ils ont de plus cher, leur vie, leur famille, leur patrimoine… Ici, le courage et l’humilité sont à l’honneur, avec un héros, certes apte au combat, mais surtout capable d’oublier sa fierté et son bon droit pour dépasser la rancune de ses voisins. Le film est également l’occasion de décrire un milieu social défavorisé, touché par la drogue et la violence, mais dans lequel les personnages nuancés évoluent et révèlent finalement un certain sens moral.
Homefront résulte de la réunion de trois ingrédients majeurs : un scénario de Sylvester Stallone, l’acteur choc Jason Statham, et une ambiance western. L’histoire est classique, on ne le niera pas : Un ex-policier qui veut vivre paisiblement avec sa fille mais rattrapé par son passé et tout plein de méchants qui veulent sa peau.
Stallone manie bien l’écriture pour que son personnage attire la sympathie. Jason Statham incarne en effet à la perfection (dans un registre qu’il maitrise) Broker, à la fois dangereux et humain, qui s’occupe avec tendresse de sa fille et cherche à s’intégrer dans une nouvelle ville. C’est donc un acteur taillé pour l’action mais aussi très crédible dans le drame comme on avait déjà pu le constater dans des films comme Crazy Joe (2013). De même, la complicité avec sa fille de 10 ans (jouée par la prometteuse Izabela Vidovic) est naturelle et sensible avec une lègère idéalisation pour mieux attendrir le spectateur.
Filmé dans les bayous de Louisianne très appréciés des réalisateurs qui veulent une atmostphère à la fois glauque et poétique, Homefront n’est pas un film d’action même si l’on a droit à notre dose de séquences chorégraphiées et jouissives. Pour être un bon thriller, le film a besoin d’un fort capital émotionnel et humain car l’un des objectifs de ce genre, au delà de mise en scène et du suspens, est de placer des êtres face à leur destin, forcés de puiser en eux les ressources pour protéger ce qu’ils ont de plus cher, leur vie, leur famille, leur patrimoine… Ici, le courage et l’humilité sont à l’honneur, avec un héros, certes apte au combat, mais surtout capable d’oublier sa fierté et son bon droit pour dépasser la rancune de ses voisins. Le film est également l’occasion de décrire un milieu social défavorisé, touché par la drogue et la violence, mais dans lequel les personnages nuancés évoluent et révèlent finalement un certain sens moral.