Battle Royale, du japonais Kinji Fukasaku en 2000, avait charmé les foules avec son ultra-violence hyper-esthétisée sur fond de musique classique grandiose. Voici une version américaine moins pompeuse, beaucoup moins violente et plus futuriste.
Ce film ne manque pas d'intérêt et soulève de nombreuses problématiques.
Le centre est évidemment le sadisme d'une société qui pense légitime d'avoir recours à des jeux sacrificiels pour éviter la guerre et sanctionner des rebelles. À ce propos, la motivation n'est d'ailleurs pas claire et aurait mérité d'être beaucoup plus fouillée.
Mais au-delà de ce thème récurrent au cinéma, le film pose également une question déjà présente dans l'excellent film franco-yougoslave d'Yves Boisset, Le Prix du danger (1983). La communication est-elle en effet si puissante qu'elle peut maquiller le meurtre en spectacle ? C'est un des enjeux majeurs du film, qui transforme cette chasse à l'homme en véritable phénomène médiatique, animé par un homme au sourire dentifrice mais au cynisme cinglant.
Ensuite il s'agit également de mesurer la force de l'amitié à l'instinct de survie, puisque des amis doivent s'affronter jusqu'à la mort.
Dommage que le film survole la romance de l'héroïne de façon si superficielle, au point de faire même passer celle-ci pour une fille facile, puisqu'elle[spoil] quitte un homme bon et fort pour rejoindre l'amoureux transi qui lui sert d'équipier.[/spoil]
Battle Royale, du japonais Kinji Fukasaku en 2000, avait charmé les foules avec son ultra-violence hyper-esthétisée sur fond de musique classique grandiose. Voici une version américaine moins pompeuse, beaucoup moins violente et plus futuriste.
Ce film ne manque pas d'intérêt et soulève de nombreuses problématiques.
Le centre est évidemment le sadisme d'une société qui pense légitime d'avoir recours à des jeux sacrificiels pour éviter la guerre et sanctionner des rebelles. À ce propos, la motivation n'est d'ailleurs pas claire et aurait mérité d'être beaucoup plus fouillée.
Mais au-delà de ce thème récurrent au cinéma, le film pose également une question déjà présente dans l'excellent film franco-yougoslave d'Yves Boisset, Le Prix du danger (1983). La communication est-elle en effet si puissante qu'elle peut maquiller le meurtre en spectacle ? C'est un des enjeux majeurs du film, qui transforme cette chasse à l'homme en véritable phénomène médiatique, animé par un homme au sourire dentifrice mais au cynisme cinglant.
Ensuite il s'agit également de mesurer la force de l'amitié à l'instinct de survie, puisque des amis doivent s'affronter jusqu'à la mort.
Dommage que le film survole la romance de l'héroïne de façon si superficielle, au point de faire même passer celle-ci pour une fille facile, puisqu'elle[spoil] quitte un homme bon et fort pour rejoindre l'amoureux transi qui lui sert d'équipier.[/spoil]