Les exploits sont la lumière d’un jour aux yeux du monde, mais l'accomplissement de toute une vie dans l’ombre. Et même de plusieurs vies : les parents se mettent en quatre pour donner au gamin de quoi devenir un grand.
Avant d’être titré, il apprend à être un champion. A ne plus être le gosse gâté que le succès rend égoïste. Entouré par des gens dévoués, à commencer par son père, il trouve normal d’être comblé. L’échec est alors une rupture si imprévue que l’athlète ne veut plus se relever, et baisse les bras. Le talent, la bonne monture, la bonne préparation, tout semble réuni. Que manque-t-il ? Le mental d’un homme d’exception. C’est en comprenant la générosité des autres qu’il va changer et devenir, à son tour, généreux. Cette qualité, même sa monture la lui inspire : le cheval, plus petit que les autres, est un prodige grâce à l’effort incroyable qu’il donne à chaque saut d’obstacle. La générosité du champion, son humilité, telle est la formule qui mène notre héros à la gloire.
La ville des reproches n’a qu’un habitant : le style trop académique de la mise en scène, qui manque d’audace et de génie. Je sais, il ne fallait pas regarder un Scorsese la veille. Ce bémol est vite englouti par la montée très efficace des émotions. Si vous sortez sans avoir inondé vos joues, remettez en question votre sensibilité, voire votre nature humaine. Non seulement l’aventure est forte et intense, mais Canet et Auteuil sont magistraux. Cette leçon de générosité et de détermination méritait leur performance olympique. Un film poignant, très émouvant, qui donne envie de crier comme dans un stade pour encourager le cavalier. Comme quoi, les histoires vraies sont souvent les plus belles …
Les exploits sont la lumière d’un jour aux yeux du monde, mais l'accomplissement de toute une vie dans l’ombre. Et même de plusieurs vies : les parents se mettent en quatre pour donner au gamin de quoi devenir un grand.
Avant d’être titré, il apprend à être un champion. A ne plus être le gosse gâté que le succès rend égoïste. Entouré par des gens dévoués, à commencer par son père, il trouve normal d’être comblé. L’échec est alors une rupture si imprévue que l’athlète ne veut plus se relever, et baisse les bras. Le talent, la bonne monture, la bonne préparation, tout semble réuni. Que manque-t-il ? Le mental d’un homme d’exception. C’est en comprenant la générosité des autres qu’il va changer et devenir, à son tour, généreux. Cette qualité, même sa monture la lui inspire : le cheval, plus petit que les autres, est un prodige grâce à l’effort incroyable qu’il donne à chaque saut d’obstacle. La générosité du champion, son humilité, telle est la formule qui mène notre héros à la gloire.
La ville des reproches n’a qu’un habitant : le style trop académique de la mise en scène, qui manque d’audace et de génie. Je sais, il ne fallait pas regarder un Scorsese la veille. Ce bémol est vite englouti par la montée très efficace des émotions. Si vous sortez sans avoir inondé vos joues, remettez en question votre sensibilité, voire votre nature humaine. Non seulement l’aventure est forte et intense, mais Canet et Auteuil sont magistraux. Cette leçon de générosité et de détermination méritait leur performance olympique. Un film poignant, très émouvant, qui donne envie de crier comme dans un stade pour encourager le cavalier. Comme quoi, les histoires vraies sont souvent les plus belles …