Tiré « du » livre précurseur du genre, Princess of March (Edgar Rice Burroughs, 1912), qui aurait inspiré Star Wars (créé par Georges Lucas en 1977) entre autres, John
Carter plonge dans le fantastique légèrement teinté de science-fiction.
Dans des décors parfois grandioses, le héros va évoluer au milieu de peuples inconnus et totalement différents dont le plus étrange est probablement le plus intéressant : les Tharks. Ceux-ci sont présentés dans le dossier de presse comme « autrefois un grand peuple mais aujourd'hui dispersés et nomades ». Leur manque total de compassion et leur croyance dans la survie du plus fort permettent de mettre en avant le caractère encore « humain » de leur chef, seul lien qui les rattache à leur gloire passée.
D'un autre côté, la confrontation des peuples va poser la question de la justice, de la guerre (« la guerre est une infamie, sauf quand des justes la font pour une noble cause »),
de la liberté et de l'oppression ainsi que de la loyauté, et surtout, le personnage principal parle de devoirs avant de parler de droits. Par ailleurs, John Carter est ce genre de héros qui paraît invincible et qui, ayant perdu foi en tout type d'idéal à cause de son passé, va au fur et à mesure du film évoluer pour devenir à la fin un symbole de justice.
On pourra regretter la présence de trop de passages « gnangnan » et le côté simpliste Walt Disney (producteur du film), ainsi que certains effets spéciaux un peu légers (pour 250 millions, on peut prétendre à du grandiose) et ceux qui s'attendaient à un Seigneur des Anneaux sur Mars seront déçus.
Tiré « du » livre précurseur du genre, Princess of March (Edgar Rice Burroughs, 1912), qui aurait inspiré Star Wars (créé par Georges Lucas en 1977) entre autres, John Carter plonge dans le fantastique légèrement teinté de science-fiction.
Dans des décors parfois grandioses, le héros va évoluer au milieu de peuples inconnus et totalement différents dont le plus étrange est probablement le plus intéressant : les Tharks. Ceux-ci sont présentés dans le dossier de presse comme « autrefois un grand peuple mais aujourd'hui dispersés et nomades ». Leur manque total de compassion et leur croyance dans la survie du plus fort permettent de mettre en avant le caractère encore « humain » de leur chef, seul lien qui les rattache à leur gloire passée.
D'un autre côté, la confrontation des peuples va poser la question de la justice, de la guerre (« la guerre est une infamie, sauf quand des justes la font pour une noble cause »), de la liberté et de l'oppression ainsi que de la loyauté, et surtout, le personnage principal parle de devoirs avant de parler de droits. Par ailleurs, John Carter est ce genre de héros qui paraît invincible et qui, ayant perdu foi en tout type d'idéal à cause de son passé, va au fur et à mesure du film évoluer pour devenir à la fin un symbole de justice.
On pourra regretter la présence de trop de passages « gnangnan » et le côté simpliste Walt Disney (producteur du film), ainsi que certains effets spéciaux un peu légers (pour 250 millions, on peut prétendre à du grandiose) et ceux qui s'attendaient à un Seigneur des Anneaux sur Mars seront déçus.