Keanu Reeves se plaignait récemment dans la presse de ne pas avoir suffisamment de propositions de rôles (cf. notre compte Facebook). Aussi essaierons-nous de ne pas être trop méchants avec lui. Après tout, la vie n'est pas facile, même pour certaines stars d'Hollywood qui, entre deux soirées et un jacuzzi, aimeraient pouvoir choisir de meilleurs scénarios.
Voilà donc notre Néo aux prises avec la mafia, après que celle-ci ait tué son chien. Ne rigolez pas, c'est très sérieux… Et le film s'embourbe là-dedans. Parce que réussir à donner suffisamment de souffle à « Mais euh ! Regardez ! Vous avez tué mon chien ! Vous allez le payer ! » demandait une virtuosité que les scénaristes n'avaient manifestement pas, même en rajoutant « en plus c'est ma femme qui me l'avait offert avant de mourir, bouuuuuh ! »
Même si Keanu Reeves arrive a endosser le rôle du tueur sans pitié, l'intrigue est à peu près nulle et, s'il y avait un intérêt au film, ce serait plutôt dans le contexte mafieux qu'il faudrait piocher. Car de ce côté, c'est assez rigolo. En traquant ses tueurs de cabot, John Wick renoue en effet avec une galaxie de tueurs assez bien rendue, avec ses codes, ses règles, etc.
Reste à jeter un regard rapide sur l'éthique du film, sacrément éborgnée. On veut bien s'attacher à John Wick et même à son chien, mais ce type est un ancien tueur qui reprend du service. Il n'y a dans ce film aucune noblesse d'âme. Les types tombent comme des mouches sous les coups, pour une cause plus basse que terre, et là où Hollywood essaie généralement de justifier les tueries pour sauver la face, le cinéaste nous dispense même de cette précaution.
On espère que le chien regarde ça depuis son paradis des chiens. Au moins, John Wick aurait un public.
Keanu Reeves se plaignait récemment dans la presse de ne pas avoir suffisamment de propositions de rôles (cf. notre compte Facebook). Aussi essaierons-nous de ne pas être trop méchants avec lui. Après tout, la vie n'est pas facile, même pour certaines stars d'Hollywood qui, entre deux soirées et un jacuzzi, aimeraient pouvoir choisir de meilleurs scénarios.
Voilà donc notre Néo aux prises avec la mafia, après que celle-ci ait tué son chien. Ne rigolez pas, c'est très sérieux… Et le film s'embourbe là-dedans. Parce que réussir à donner suffisamment de souffle à « Mais euh ! Regardez ! Vous avez tué mon chien ! Vous allez le payer ! » demandait une virtuosité que les scénaristes n'avaient manifestement pas, même en rajoutant « en plus c'est ma femme qui me l'avait offert avant de mourir, bouuuuuh ! »
Même si Keanu Reeves arrive a endosser le rôle du tueur sans pitié, l'intrigue est à peu près nulle et, s'il y avait un intérêt au film, ce serait plutôt dans le contexte mafieux qu'il faudrait piocher. Car de ce côté, c'est assez rigolo. En traquant ses tueurs de cabot, John Wick renoue en effet avec une galaxie de tueurs assez bien rendue, avec ses codes, ses règles, etc.
Reste à jeter un regard rapide sur l'éthique du film, sacrément éborgnée. On veut bien s'attacher à John Wick et même à son chien, mais ce type est un ancien tueur qui reprend du service. Il n'y a dans ce film aucune noblesse d'âme. Les types tombent comme des mouches sous les coups, pour une cause plus basse que terre, et là où Hollywood essaie généralement de justifier les tueries pour sauver la face, le cinéaste nous dispense même de cette précaution.
On espère que le chien regarde ça depuis son paradis des chiens. Au moins, John Wick aurait un public.